Quand on voit ce qui s’est produit lors du passage d’Irma, on réalise à quel point la Nature peut se déchainer avec une force phénoménale et, qu’aux finales, ce n’est pas la planète en elle-même qui en danger, mais bien les personnes l’habitent!
Nous ne sommes que locataires, et non propriétaires! Il ne faut surtout pas l’oublier, sinon, notre bail pourrait être résilié pour mauvaise conduite.
Certains arbres se cassent, d’autres repoussent; l’océan sort de son lit et y retourne. La planète se gère elle-même et ce n’est pas quelques arbres cassés qui vont l’empêcher de tourner.
C’est nous qui sommes totalement impuissants, totalement démunis lorsque ça se produit. Ce qui est détruit aura besoin d’une multitude de ressources extérieures pour être reconstruit.
Quand j’assiste à cette démonstration de Dame Nature en différé, un écran me séparant de cette réalité, je ne peux faire autrement que de voir à quel point nous sommes «petits» et combien l’univers est grand; combien les milliards de minutes que nous investissons dans notre vie peuvent être rayées de l’ardoise du temps en un seul instant ; combien nous prenons notre planète pour acquis alors qu’elle fera simplement ce qu’il faut pour continuer d’exister.
Quand j’assiste à cette démonstration de Dame Nature en différé, je fais un pas de plus vers mon ouverture de conscience.
Je réalise que nous sommes tous inter-reliés et que chacun de mes gestes et même chacune de mes pensées ont un impact non seulement en moi, mais aussi à l’extérieur de moi.
Si minime soit cet impact sur notre belle planète bleue, si je nourris mes pensées en conscience et si je pose des gestes encore plus respectueux pour l’environnement, tout comme le colibri qui, sans relâche, apportait de petites gouttes d’eau lors d’un incendie de forêt, je saurai que je fais ma part.
Plus nous serons nombreux à faire notre part, qui sait… peut-être que Dame Nature aura de moins en moins besoin de s’exprimer comme elle l’a fait.