Avez-vous imaginé le nombre de minutes, d’heures, de jours, de semaines, de mois et même d’années qu’on aurait sauvé en casse-têtes, en remords et en culpabilité si on avait compris, dès notre plus jeune âge, que la faute n’existe pas!
Vous êtes-vous déjà arrêté à penser que derrière chaque gaffe, bévue, erreur, oubli, maladresse, quiproquo, lapsus et j’en passe… il y a la Vie qui tricote, incognito, une expérience qui sera, aux finales, riche de sens pour toutes les personnes impliquées!
Et les deux mots «aux finales» sont ici importants car, plus souvent qu’autrement, sur le coup on a vraiment l’impression d’avoir commis une gaffe monumentale.
Et là, la machine se met en marche dans notre tête : « Mais veux-tu bien me dire à quoi j’ai pensé?», «J’aurais donc du me taire!», « Pourquoi j'ai pesé sur send...», «J’ai le don de me mettre les pieds dans les plats.», «Si c’était à refaire…». Et ça peut durer des heures, des journées, pour ne pas dire une éternité!
Et au fond vous savez quoi? Nous ne sommes que des pions sur le grand échiquier de la Vie!
Action-réaction! Si la Vie voit qu’en disant telle ou telle chose nous allons provoquer telle ou telle réaction et que la dite réaction est exactement l’étincelle dont telle personne a besoin pour faire telle prise de conscience… Eh bien ce sera plus fort que nous, car la Vie est plus forte que Tout !
Morale de cette histoire ? Arrêtons de nous culpabiliser pour ces petites et monumentales gaffes dont nous sommes à l’origine et, sans aller jusqu’à nous taper dans le dos, au moins ne nous tapons plus sur la tête !