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DOSSIER : Retrouver enfin qui je suis!

DOSSIER : Retrouver enfin qui je suis!

Tout enfant qui nait est unique. Il apporte avec lui un patrimoine. Il a reçu des gènes spécifiques. Il vient au monde dans un environnement donné à un certain moment de l’histoire de l’humanité.

Par Rosette Poletti


Dès ses premiers jours, il va recevoir ce qu’Anthony de Mello nomme « une programmation ». Ses parents, ses proches, ceux et celles qui vont l’éduquer et l’instruire, vont lui transmettre leurs idées, leurs jugements, leurs connaissances; peut-être aussi leur foi et leur philosophie de vie.

L’enfant va être « pétri » de tout cela. Pour être accepté et aimé, il va souvent s’adapter à ces éléments de programmation, dire oui alors que tout en lui dit non, et vivre à l’intérieur d’une « prison » qui pourra être dorée en apparence, mais qui va l’empêcher d’être qui il est vraiment.

Sortir de cette transe hypnotique
Il est nécessaire tout d’abord de prendre conscience de sa situation, de s’éveiller, de se réveiller de cette sorte de transe hypnotique qui a été créée en chaque être humain par les messages innombrables et parfois nocifs reçus par l’environnement.

Il s’agit-là d’un « travail » important, celui d’enlever, couche après couche, tout ce qui ne nous convient pas, qui n’est pas en accord avec ce que nous ressentons profondément, au risque de créer des réactions de rejet des gens qui nous entourent. Parfois la « pression » des autres est si forte et le désir d’appartenir au groupe si important qu’on renonce temporairement à cette quête de soi pour adhérer aux attentes et aux besoins des autres.

Pour être en cohérence avec soi
Ce qui est réjouissant, c’est que lorsqu’on a pris conscience de la possibilité de sortir, au moins partiellement, de la prison des programmations, on ne peut plus s’arrêter en chemin. Alors, petit à petit, on questionne ce que l’on fait, ce que l’on dit et comment on le dit.

On fait des choix nouveaux, on tente de nouveaux modes de vie, on s’ouvre à d’autres manières d’interpréter les évènements. On apprend à dire oui quand tout en nous dit oui, et à dire non quand le contraire se produit.

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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