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VIVRE À 2 : L’Amour… Une question d’hormones ou d’engagement?

VIVRE À 2 :  L’Amour… Une question d’hormones ou d’engagement?

Celles et ceux qui ont déjà connu la passion amoureuse savent à quel point cet état est extraordinaire : c’est comme si notre solitude s’évaporait d’un seul coup et que notre vie prenait enfin tout son sens.

Par Yves-Alexandre Thalmann, Psychologue

 

L’intensité de ces sentiments n’a d’égal que celle du chagrin qui accompagne la fin d’un amour, telle une traversée du désert parfois si dure que d’aucuns renoncent définitivement à aimer pour ne plus devoir la revivre.

Or, pour tenter de réduire les risques de chagrin, il est plus sage de tempérer les ardeurs de la passion, bercée d’illusions nuisant à notre épanouissement. Une plongée dans le cerveau amoureux contribuera sans doute à lever ces illusions…

L’amour, entre nos deux oreilles
Grâce à certaines expériences d’imagerie cérébrale, en effet, il a été constaté chez les amoureux une baisse d’activité dans les zones du cerveau associées aux émotions désagréables et au jugement des intentions d’autrui. En d’autres termes, les capacités de discernement de l’amoureux semblent mises en veilleuse, ce qui cautionnerait le vieil adage prétendant que l’amour rend aveugle.

L’amoureux repère moins les défauts de son partenaire (de même que le monde en général lui parait plus beau et plus optimiste), il réagit moins négativement à ses manquements, ce qui tend à diminuer les conflits et à augmenter la sensation d’harmonie.

Mais quand les hormones se calment…

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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