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SANTÉ GLOBALE : DIABÈTE - Quand notre pancréas démissionne...

SANTÉ GLOBALE : DIABÈTE - Quand notre pancréas démissionne...

Le diabète de type 2 est reconnu pour se développer généralement avec l’avancement en âge. Cependant, aujourd’hui les personnes atteintes le sont de plus en plus jeunes. Pourquoi? Et comment faire pour arrêter ce fléau? Véronik Tanguay

 

Telle est la question que VIVRE a posée à ses collaborateurs.

Au banc des accusés, on retrouve depuis toujours le sucre et tous les aliments raffinés qui font varier dangereusement le taux de sucre dans le sang. À force de travailler en excès pour préserver la qualité du sang qui circule dans le corps, le pancréas et le foie finissent par s’épuiser et devenir dysfonctionnels. Vient un jour où trop c’est trop, et le diabète apparait.

Quand la résistance s’installe
Mais ce n’est pas tout… En ayant une consommation de sucre qui dépasse outrageusement les besoins de notre corps, et ce depuis de trop nombreuses années, non seulement le pancréas s’est-il épuisé à produire beaucoup trop d’insuline, mais nos cellules ont développé une résistance à l’insuline, c’est-à-dire qu’elles n’ont plus permis à l’insuline de jouer adéquatement son rôle, soit de faire entrer le sucre présent dans le sang pour les nourrir.

Et nous, en continuant à consommer toujours trop de sucre, notre taux de sucre sanguin étant toujours trop élevé, le pancréas, lui, en bon soldat, a continué à produire de l’insuline. Nos cellules, elles, ont musclé leur résistance. L’insuline ayant aussi la responsabilité de faire entrer non seulement le sucre, mais aussi des protéines et des minéraux dans les cellules, ces dernières vont être affamées et elles devront avoir recours au foie pour être nourries par le sucre provenant des réserves de glycogène qu’il a constitué.

NATUROPATHIE, Véronik Tanguay
Dès les premiers symptômes de diabète, une rééducation alimentaire doit se faire. Reconnaitre et éliminer tous les aliments raffinés et ceux à index glycémique élevé est essentiel. Revenir aux aliments de base tels que les légumes qui poussent hors terre, les bons gras, les protéines de qualité, les petits fruits, les noix et les graines seront à privilégier. Les grains raffinés, boissons ou féculents, seront bannis.

AROMATHÉRAPIE, Mikaël Zayat
En aromathérapie, certaines essences peuvent influencer la gestion de la glycémie et accompagner certains organes dans l’équilibre sanguin, dont le foie et le pancréas.

Certaines cannelles telles la cannelle cassia et l’écorce de cannelle de Ceylan agissent comme hypoglycémiantes. Elles contribuent à réduire la glycémie sanguine après un repas ou à jeun. Sur trois essais cliniques aléatoires, deux ont indiqué, à partir de preuves scientifiques solides, que la cannelle cassia a un effet thérapeutique en réduisant le glucose sanguin à jeun de 10,3 % à 29 %. De plus, son gout rappelant les bonbons piquants et sucrés peut combler le désir de manger un dessert. Si une goutte pure sur la langue vous apparait trop puissante, diluez-la dans une petite cuillère d’huile de graines de chanvre, riche en oméga 3 anti-inflammatoire ou, pourquoi pas, d’huile de graines de nigelle.

LITHOTHÉRAPIE, Nancy Bédard
Pour éloigner la tristesse et faire renaitre la joie en nous, nous pouvons avoir recours à la citrine qui aide à éloigner les états de dépression, renforce la confiance en soi et apporte la bonne humeur. Privilégiez une citrine naturelle d’un jaune clair légèrement fumé à celle d’un jaune vif qui s’avère une améthyste chauffée. Les propriétés sont similaires à une citrine naturelle, mais les résultats sont toutefois un peu plus lents à se produire. La pierre de soleil harmonise bien le chakra du plexus solaire. Elle chasse la colère, la peur, la grisaille pour faire place à la bonne humeur, la chaleur et la joie de vivre. De plus, elle stimule les forces d’autoguérison et soutient le processus de perte de poids.

PSYCHOSOMATIQUE, Lucie Bernier
Comme le sucre est relié à l’amour, à la tendresse et à l’affection, le diabète reflète divers sentiments de tristesse intérieure. C’est le mal d’amour, un manque d’amour certain. À cause de mes blessures antérieures, j’ai besoin de contrôler l’environnement et les gens qui m’entourent. Je vis une abstinence affective. À quel moment est-ce que le diabète est apparu, à quel âge? Quel évènement est arrivé à l’âge où j’ai vécu une tristesse profonde? Quelle est cette personne ou situation à laquelle je résiste, mais à laquelle je dois faire face?

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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