Depuis que je travaille sur le dossier d’automne du Magazine VIVRE, une phrase prononcée par Jean-Philippe Brébion me revient souvent en tête : «Vivre, c’est de ne pas vouloir une autre réalité que celle qui est là…»
Car trop souvent mes pensées m’entrainent là où je ne suis pas et c’est automatique : mon cœur commence à battre plus vite, une partie de moi s’agite, je ressens une sorte de malaise que j’ai peine à identifier, mais chose certaine, je ne me sens pas bien!
Dieu merci, depuis quelques mois j’ai développé le réflexe de «Pause sur image» quand je me sens comme ça.
Oups… Je ressens ce malaise que je ne peux nommer et je m’en extirpe pour savoir ce qui l’a causé.
Chaque fois c’est la même chose… À 100 % du temps ! Je n’habite pas ma vie. J’habite mes pensées qui me font voyager dans des univers aussi illusoires que faux, et qui plus est, ce sont toujours des univers à saveur de peurs, des histoires qui finissent toujours mal, le pire du pire qui pourrait arriver.
Alors, je me répète cette phrase : «Vivre, c’est de ne pas vouloir une autre réalité que celle qui est là…»
Curieusement, aussitôt, je réintègre mon corps, je reviens au présent et je vois bien que ma vie ne va pas si mal que ça..., que tous ces scénarios n’ont ABSOLUMENT rien à voir avec la vie que je vis à cet instant précis.
Aussitôt… Je me calme. Je prends une bonne respiration jusque dans mon bedon et me voilà pleinement vivante à nouveau alors que 10 secondes plus tôt mes pensées m’avaient propulsé en état de survie.
Alors retenez bien cette toute petite phrase : «Vivre, c’est de ne pas vouloir une autre réalité que celle qui est là…»
C’est l’antidote au venin du serpent qui nous empoisonne de pensées qui nous font peur…
Et, en passant, surveillez la sortie de notre prochain numéro : De la Survie à la Vie !