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SANTÉ GLOBALE : INFLAMMATION CHRONIQUE : Quand l’inflammation passe sous les radars

SANTÉ GLOBALE : INFLAMMATION CHRONIQUE : Quand l’inflammation passe sous les radars

« En général, l’inflammation est profitable puisqu’elle représente les différents symptômes que le corps utilise pour nous faire comprendre que quelque chose ne va pas. Lorsque survient une blessure, un choc ou s’il y a présence d’un irritant, d’une bactérie, d’un virus, les processus de guérison se mettent en branle et l’inflammation est l’indicateur que le corps s’active à réparer ce qui est endommagé. Cependant, si notre organisme peine à se rétablir et que l’inflammation est non contrôlée elle devient alors chronique. » Nancy Bédard

 

« Alors les tissus ne se régénèrent pas, des substances chimiques toxiques sont sécrétées par l’organisme et se propagent partout dans le corps à travers le système sanguin pour s’attaquer aux cellules, aux tissus ou aux organes.

Le problème avec l’inflammation chronique, c’est qu’elle passe sous les radars. Elle s’immisce lentement dans notre corps à notre insu, de manière diffuse, et se cache derrière divers symptômes communs, comme la fatigue, les douleurs musculaires, articulaires, dermatologiques ou digestives. Et c’est ce long silence qui la rend si dangereuse.

Elle affecte sournoisement notre état de santé pendant des années jusqu’au jour où des maladies plus sérieuses se déclarent. Selon certaines recherches, l’inflammation chronique serait sous-jacente à des maladies chroniques comme l’arthrite, le diabète, des maladies cardiaques, les AVC, ou encore des maladies dégénératives comme l’Alzheimer. » Nancy Bédard

Ce sujet est devenu à ce point important que VIVRE a demandé à ses collaborateurs de nous aider à comprendre ce qu'est l’inflammation chronique et son processus de guérison.

 

NATUROPATHIE, par Véronik Tanguay
L’inflammation peut avoir différentes origines. La plus connue est celle d’ordre infectieux où l’inflammation précède l’action immunitaire. Dans ce qui nous intéresse ici, c’est-à-dire dans le cas d'une inflammation chronique, la réponse immunitaire précède généralement l’inflammation comme dans le cas de certaines maladies auto-immunes.Comment agir? On doit commencer par retirer les aliments producteurs d’antigènes, précurseurs de la réaction inflammatoire. Les grands coupables sont encore les produits laitiers et le gluten. Chez certaines personnes, l’inflammation digestive a créé tellement de dommage qu’une porosité de la muqueuse intestinale s’installe, laissant passer des protéines de nouveaux aliments devenant à leur tour des antigènes et générant une réponse immunitaire supplémentaire. On devra aussi retirer les huiles hydrogénées, les aliments génétiques modifiés, le sucre et les aliments commerciaux avec pesticides, hormones, antibiotiques, colorants et conservateurs.

 

AROMATHÉRAPIE, par Mikaël Zayat
Près de chez nous, de notre terroir québécois, plusieurs essences de conifères ont une action cortisone mimétique et antispasmodique grâce à leur richesse en monoterpènes et seront utilisées pour réduire l’inflammation, soutenir l’énergie au quotidien et calmer les spasmes musculaires. Parmi celles-ci, notons l’épinette noire et le sapin baumier qui remportent la palme pour ces propriétés. Ces essences peuvent être massées au milieu du dos, sur la région des surrénales ou appliquées avec un peu d’huile à massage sur les muscles contractés et endoloris.

 

LITHOTHÉRAPIE, par Nancy Bédard 
Les propriétés bénéfiques du cuivre pour contrer les douleurs arthritiques et l’inflammation sont reconnues depuis fort longtemps. Mais, le cuivre se veut aussi un minéral indispensable à la vie cellulaire. Antiinflammatoire, antiinfectieux, antiviral et antioxydant, le cuivre est l’un des meilleurs protecteurs de nos cellules et un vaillant guerrier de notre système de défense immunitaire; il nettoie le sang des toxines et il favorise la circulation sanguine ainsi que la circulation énergétique dans tout le corps. Comment les utiliser?

 

PSYCHOSOMATIQUE, Lucie Bernier
L’inflammation chronique est l’expression corporelle d’une inflammation intérieure. Je m’enflamme et j’enrage par rapport à quelque chose ou quelqu’un que je repousse. Quelle est la personne ou situation toxique que j’ai l’impression de ne pas pouvoir éliminer de ma vie? Qu’est-ce qui m’excite et me tient en alerte constamment sans que je m’en rende compte? Je dois me demander quel aspect de ma vie me rend « rouge de colère » et qui m’amènera ultimement à vivre de la culpabilité, si celle-ci n’est pas déjà la cause de l’inflammation. Je peux aussi vivre un sentiment de perte que je n’ai pas accepté et envers lequel je vis beaucoup d’irritabilité et de frustration. Que puis-je faire? Accepter ma différence et exprimer mes opinions, même si elles peuvent être différentes des autres. J’affirme qui je suis et mon unicité. J’accueille mes peurs et mes limites et j’apprends à me pardonner, à me faire confiance et à vivre de façon plus spontanée. 

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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