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COUPLE : L’art du camouflage ou… Le besoin d’être aimé

COUPLE : L’art du camouflage ou… Le besoin d’être aimé

Le caméléon a la particularité de se fondre dans le paysage en prenant les couleurs de son environnement immédiat. Il n’est pas le seul : de nombreux humains ont également cette capacité. En poursuivant quel objectif? La survie! Ce saurien aux couleurs multiples serait très surpris d’apprendre que sa stratégie sert aux bipèdes qui, à défaut de se colorer, ont plutôt tendance à se décolorer.

Par Pascale Piquet, Coach de réussite et conférencière

En société, en famille, en couple, vous avez peut-être la mauvaise habitude de vous fondre dans la masse pour ne pas être découvert ou pour être aimé.

Qu’est-ce qui vous pousse à ne pas être vous-même et à prendre la couleur de ceux que vous croyez plus importants que vous? Pourquoi le couple peut-il être un « décolorant » aussi puissant? Ne défendant pas vos propres couleurs vous préférez vous perdre dans celles des autres. Finalement, que cache l’art du camouflage?

Pour ne surtout pas détonner
Dans votre enfance, vous avez peut-être payé cher le fait d’être différent ou vous avez cru que vous l’étiez à cause de cette incapacité à attirer l’attention de vos parents. Vous évertuant à faire « comme tout le monde » pour ne pas détonner, vous avez vite appris à adopter la couleur de ceux auxquels vous vouliez ressembler ou vous associer, pour faire partie d’un clan ou d’un couple.

À force d’essayer de deviner comment les autres voudraient que vous soyez, vous les avez laissé déteindre sur vous. Pour être aimé de votre entourage, vous avez appris à faire ce qu’on attendait de vous, toujours aux aguets, pour satisfaire votre prochain jusqu’à en être esclave. Peu importe ce qui vous plait ou vous tente, mieux vaut suivre la majorité jusque dans ses travers pour ne pas vous faire remarquer. Vous y perdez tranquillement votre identité si toutefois vous avez eu la chance de la construire à un moment donné. Que faire aujourd’hui?

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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