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COEUR À COEUR : Être vrai… Il n’y a que ça qui compte! Rencontre avec Christian Sbrocca

COEUR À COEUR : Être vrai… Il n’y a que ça qui compte! Rencontre avec Christian Sbrocca

Quand j'ai commencé à écrire des chansons, j'avais besoin de me libérer moi-même. Je vivais des angoisses, de l'anxiété. J'avais besoin de me faire du bien à moi-même. J’ai alors réalisé que quand on met 100 % d’honnêteté, de cœur et d'âme dans ce que l’on fait, ça transpire et le message passe…
 

Par Lilou Macé, Vidéoblogueuse et auteure

J'adore être dans le moment présent, vivre à partir du cœur, de l'intuition. Aujourd’hui je suis comblée, car je suis avec Christian Sbrocca qui est un auteur, compositeur et interprète québécois. Ce qui fait de lui quelqu’un de différent, c’est qu’il écrit ses chansons avec son cœur et plus encore avec sa conscience. Ça explique pourquoi ses chansons nous touchent jusqu’au plus profond de notre âme.

Christian, tu écris tes chansons et tu écris aussi des chansons pour d’autres. J'ai senti une âme derrière tout ce que j’ai entendu et ça, ça fait du bien!
Ça me touche beaucoup ce que tu dis. Ça fait plusieurs années que je roule ma bosse et que je gagne ma vie comme artiste. Ce qui est le plus important pour moi, c'est justement de garder cette forme d’intégrité dans mon travail. Au départ, j’ai choisi de faire ce métier-là pour des raisons profondes et non superficielles.

Et je me suis rendu compte par la suite que ce qui me faisait du bien à moi, ça faisait aussi du bien aux gens qui écoutaient mes chansons. C’est donc de cette façon-là que je tiens le phare depuis le début de ma carrière.

On a tous besoin de cette authenticité, de ce qui est vrai, d'être au cœur du sujet…
Je suis d'accord avec toi. C'est mon modus operandi. Mais quand on essaie de rester intègre, on va peut-être bien dormir la nuit, mais ce n'est pas toujours la meilleure façon d’avancer sur le plan commercial, particulièrement dans le milieu de la musique, de la radio ou de la télévision. L'industrie de la musique, dite commerciale, n'est pas toujours ouverte à la musique introspective porteuse d’un message. Alors, c'est un choix! C'est le choix que j’ai fait et que j’ai assumé. Si on est capable de connaitre un succès relativement commercial tout en restant 100 % intègre, tant mieux! Mais ce n'est pas le but ultime du métier. Je pense que le but ultime, c'est de faire les choses pour les bonnes raisons, c’est-à-dire d'être intègre avec la musique et le message qu'on véhicule.

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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