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ÉDITO : Souriez en premier!

ÉDITO : Souriez en premier!

Ici, maintenant, là, tout de suite, au moment même où vous lisez ces quelques lignes, vous avez une chance qui passe… Tendrez-vous la main pour la saisir?

À qui la chance?
Ou êtes-vous de ceux qui restent recroquevillés sous les draps de la fatalité; qui croient que la chance c’est pour les autres; qu’il y en a qui sont nés sous une bonne étoile alors que d’autres sont nés avec un petit pain dans la main; qu’il y a ceux à qui la chance sourit, qui ont le pouce vert, qui font de l’argent comme de l’eau, qui sont heureux en amour, que tout ce qu’ils touchent se transforme en or… et qu’il y a vous!

Si oui, j’ai une petite nouvelle pour vous. Ce n’est jamais la chance qui sourit en premier. Elle ne fait que répondre aux sourires qu’on lui fait.

Alors, avis à tous les recroquevillés qui auraient l'envie de s’étirer, voici LA chance à saisir pour que vous puissiez enfin réaliser que personne ne vient au monde avec un petit pain dans la main!

Votre premier jour de chance
Déjà, juste le fait que vous êtes en train de lire, c’est la preuve irréfutable que vous êtes un des 7,7 milliards de chanceux qui a gagné à la grande loterie de la Vie. Quand on pense aux 200 millions de spermatozoïdes qui se sont affrontés dans un combat sans merci pour conquérir le cœur d’un ovule et vous donner la vie!

Imaginez la scène… 200 millions de prétendants, une cible en déplacement, une noirceur absolue, un GPS inexistant, sans oublier qu’il suffirait que la température ne s’élève que d’un tout petit degré pour que tous nos marathoniens à flagelle déclarent forfait. « Meilleure chance la prochaine fois! » Alors si vous respirez aujourd’hui, c’est que vous avez déjà eu la chance de votre côté et, que vous y croyiez ou non, elle y est restée! Vous en doutez?

Donner la chance au coureur
Si c’est la chance qui a présidé à votre naissance, pourquoi vous aurait-elle laissé tomber lorsque vous êtes né? « Basta… J’ai fait ce que j’avais à faire, maintenant débrouille-toi! » Mais non… La chance ne vous a jamais abandonné. Elle est encore ici, maintenant, là, tout de suite, au moment même où vous me lisez!

Et même si plusieurs d’entre nous avons tendance à déclarer forfait au premier retrait, elle, elle attend patiemment qu’on lui tende la main pour nous indiquer le chemin. Mais si on reste recroquevillé à se lamenter, on se prive soi-même de la chance de la voir se manifester.

Mettre toutes les chances de notre côté
En fait, le modus opérandi de la Chance me fait parfois penser à celui de la Gratitude. C’est gratuit, accessible à tous, sans exception, en tout temps, en tous lieux, en toutes circonstances et non seulement ça embellit tout ce que ça touche, mais ça augmente nos chances d’avoir encore plus de beau et de bon dans notre vie.

Et plus on réalise à quel point la chance est déjà présente dans notre vie, plus elle se multiplie : j’ai la chance de voir, d’entendre, de marcher, de lire, de travailler; j’ai la chance d’avoir des enfants et des petits-enfants; j’ai la chance d’avoir un toit, de la nourriture, de l’eau, un lit pour dormir… Chanceux un jour, chanceux toujours!

Aide-toi et la chance t’aidera
Mais la Chance possède quelque chose de plus que la Gratitude… Elle aime être provoquée! Par exemple : « J’ai déjà la chance d’être en bonne forme. Gratitude. Mais est-ce que je pourrais faire quelque chose pour avoir la chance d’être en grande forme? » Et là je passe à l’action, je pose un geste, je change une habitude, je bouscule la chance pour qu’elle relève le défi auquel je l’ai confronté.

Chaque jour qui passe, chaque minute même, je peux dire : « Aujourd’hui, je prends la chance d’améliorer ma vie en changeant telle façon de faire, de penser ou d’agir… » Pourquoi tourner le dos à cette chance-là?

Quand la chance passe, il faut la saisir!
Et si la malchance venait frapper à ma porte? Eh bien, j’aurai le choix! Me recroqueviller ou m’étirer. Car la malchance n’est rien d’autre qu’une chance qui s’est déguisée pour me provoquer. Je vais donc tendre la main et la saisir avec un beau grand sourire.

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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