Un jour, en discutant avec une amie, j’ai dit : La santé se résume en un mot : immunité. Curieusement, à l’intérieur de moi, le mot immunité est devenu i-m-unité pour ensuite devenir « I Am Unity ». Je suis Unité. Corps, cœur, esprit ne font qu’Un.
Quand on y pense, les milliers de milliards de cellules qui composent mon corps ne sont-elles pas toutes issues d’une seule et même cellule qui s’est multipliée des milliers de milliards de fois pour me donner la Vie?
Pourquoi?
Alors, dites-moi… Pourquoi, de ce côté-ci de la planète, divise-t-on le corps en partie, chacune d’elle ayant son spécialiste attitré si jamais elle vient à flancher; alors qu’ailleurs, dans le monde, le corps est non seulement soigné comme un tout dont les parties sont interreliées, mais comme un tout relié à l’Univers entier?
Pourquoi, de ce côté-ci de la planète, se soigne-t-on avec des médicaments chimiquement concoctés; alors qu’ailleurs, dans le monde, on utilise la sagesse de la Nature pour se soigner? Et pourquoi des notions comme énergie, âme, invisible ou spiritualité sont-elles ici marginalisées, alors qu’ailleurs elles font partie intégrante des protocoles de santé?
100 % autonome, malade ou en santé!
Autre question qui me turlupine, c’est pourquoi « faire attention à sa santé » est-il perçu comme une corvée que plusieurs tentent d’esquiver, préférant demander à leur médecin : « Qu’est-ce que vous pouvez faire pour moi? Vous avez surement une p’tite pilule pour ça? »
On n’a pas de temps à perdre à décoder ce que le corps tente d’exprimer. L’introspection? Ce n’est pas une option! Tout ce que l’on veut, c’est se débarrasser au plus vite du problème pour lequel on vient consulter, et surtout, sans avoir trop d’effort à déployer.
Et pourtant… Nous sommes non seulement à l’origine de tous nos problèmes de santé, mais nous avons aussi la capacité de tous les soigner. Suffit de se responsabiliser!
Quoi? Me responsabiliser? Moi!
Voici les Tanguy de la Vie… Ce sont de grands enfants, allergiques au mot « responsabilité », qui vont défendre férocement leurs habitudes de vie, même si elles sont génératrices de maladies.
Ils souffrent d’arthrose et vous leur dites que le gluten crée l’inflammation dans leurs articulations, ils répondront : « Pas question que tu m’enlèves mes pâtes! » Ils s’accrochent à leurs habitudes comme des poissons à leurs hameçons.
La Vie engendre la Vie
Dieu merci le corps est fait fort. Il va non seulement tenter de s’adapter aux inepties qu’on va lui imposer – aliments raffinés, sommeil écourté, exercice limité, stress exacerbé, spiritualité désactivée – mais il sera toujours partant pour se régénérer dès les premiers changements positifs apportés. Alors, par où commencer?
Le premier pas, c’est de prendre un engagement ferme envers soi : « À partir d’aujourd’hui, je prends soin de ma vie. » Comme tout est interrelié, notre intention sera aussitôt captée par la Vie qui viendra à nous supporter. Il faudra ici être attentif aux synchronicités qui vont venir nous indiquer des pistes à explorer : une conversation, un livre, une vidéo, un magazine…
Tous les chemins mènent à…
Ce qui est magique dans cette dynamique? Tant que notre engagement va perdurer, notre vie va toujours s’améliorer. Ô, parfois ce seront de microscopiques améliorations, mais peu à peu, on va réaliser que nos problèmes de sommeil et de digestion sont chose du passé, qu’on a tout à coup envie de marcher ou de méditer. La Vie appelle la Vie.
Ce qui est aussi magique, c’est que peu importe la taille du changement que l’on va apporter, si minime soit-il, on va sentir naitre en nous l’énergie qui va nous donner le goût de continuer. Suffit de commencer par quelque chose de facile à réaliser.
Je choisis de…
Vous avez donc l’embarras du choix pour votre premier pas, car peu importe le chemin que vous allez emprunter, il vous conduira inévitablement vers toujours plus de vitalité. Si une seule cellule est à l’origine de notre vie, vous imaginez la puissance de guérison générée par des milliers de milliards de cellules travaillant à l’unisson! C’est ça la Vie!
Lucie Douville, Éditrice
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article