Nous possédons toutes et tous, en chacun de nous, cette liberté d’être réellement qui nous sommes. Mais nous l’avons oublié… Que ce soit à cause de l’éducation que nous avons reçue, des croyances que nous entretenons, ou que ce soit à cause de ce que nous a inculqué la société, nous nous sommes toutes et tous retrouvés emprisonnés dans l’espace restreint de ce que l’extérieur attendait de nous…
Par Marie Lise Labonté
Plusieurs ont adhéré à des croyances telles que pour être aimé je dois… pour être accepté, il faut que… Tel un contorsionniste, nous nous sommes pliés aux exigences des autres au point que nous avons fini par les faire nôtres, notre liberté se résumant à faire absolument tout ce qu’il faut pour ne pas être rejeté.
Un à un, tout autour de nous, les barreaux se sont dressés, nous emprisonnant dans une belle cage dorée… Dorée en apparence seulement.
Nous avons le choix!
Et pourtant, sur notre chemin de vie, on nous demande de nous réapproprier notre liberté d'être. C’est un chemin d'autonomie que Jung a appelé l’individuation, c'est-à-dire le chemin qui nous permet de devenir un individu à part entière. Tout en reconnaissant les conditionnements qui nous ont façonnés et qui ont orienté notre vie, tout en reconnaissant les épreuves que nous avons rencontrées, nous devons nous réapproprier notre vie.
Nous sommes toujours libres de choisir notre véritable chemin de vie, de choisir de vivre en quittant la survie. Mais nous sommes aussi libres du contraire, même si ce choix n’est pas fait consciemment. Je suis libre de dire : « Je choisis une autre façon de vivre ma vie! » et, inconsciemment, je peux décider de choisir une maladie de sorte que je n’aurai plus envie de poursuivre « mon » chemin… Cette liberté de choisir entre la vie et la survie est fondamentale.
Maitre ou esclave?
La première question que l’on doit se poser : est-ce que je suis esclave de ma vie ou est-ce que j’en suis le maitre? La question de l'esclavage est une question importante, car en ce moment dans notre société, il se peut que vous soyez choqués par des journalistes qui enquêtent et qui découvrent que l'on vend des êtres humains, mais cela existe depuis toujours.
Un peu comme si l’être humain pouvait être un objet qui serait remis entre les mains d'un maitre qui allait gérer sa vie, l'esclave n’étant plus ici considéré comme un être humain à part entière avec ses droits et ses libertés.
Je dois donc avoir le courage de me questionner… Est-ce que je suis esclave de ma propre vie? Car il est souvent plus facile de voir l'esclavage qui est à l'extérieur de nous que de voir celui qui est en nous, oubliant que nous sommes parfois prisonniers de nos croyances et de nos conditionnements.
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