La peur d’échouer avec nos enfants ne date pas d’hier. Pourtant, de nos jours, cette obsession empoisonne encore la vie de nombreux parents. Pourquoi?
Par Linda Collin
J’utilise rarement des statistiques. J’observe, j’écoute, je lis, je recueille les confidences et, à travers cet échantillonnage, jumelé à mon expérience, je suis à même d’en faire une analyse objective.
Les parents d’aujourd’hui sont soumis à une pression énorme, entre autres à cause des réseaux sociaux et de son flot incessant d’images de familles parfaites; à cause des blogues et des recettes miracles pour assurer le bonheur à nos enfants. C’est assez pour perdre contact avec une réalité importante, la nôtre.
Beaucoup trop de voisins virtuels
Les réseaux sociaux sont devenus les nouveaux voisins virtuels. Leurs murs sont tapissés de photos de moments, en apparence, parfaits. Mais les beaux sourires devant un paysage féérique cachent peut-être une crise survenue lors de cette journée. Ça, personne ne le sait! On reste donc avec l’impression que ces parents-là « sont chanceux d’avoir des enfants si faciles à vivre », et cela augmente notre malaise de ne pas être à la hauteur.
Il ne faut pas oublier que chaque situation est unique. Nous seuls connaissons la nôtre avec ses forces et ses limites. Notre bagage humain et la particularité de chacun de nos enfants appellent à une analyse spécifique et non à l’application d’une solution générale passepartout. Aller chercher quelques idées, des conseils, c’est bien; mais nous devons ensuite considérer toutes nos particularités afin d’adapter une approche personnelle à notre intervention. Personne ne connait mieux que nous notre réalité!
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article