Ce que l’on voit de la réalité est souvent très loin de ce qui se vit en Vérité. La réalité peut sembler dure, cruelle, voire inhumaine. La vie peut prendre des allures de véritable catastrophe : séparation, maladie, congédiement, revers financiers, trahison par des proches… Allez, on peut toutes les nommer. Mais en Vérité, tout aura toujours été et tout sera toujours parfait pour les personnes concernées.
Mais ici, je ne parle pas de la Vérité qui fait le bonheur de la personnalité, mais de celle qui fait le bonheur de l’âme.
De la ligne de départ au fil d’arrivée
Personnalité et âme? Hum. « Où est-ce qu’elle s’en va avec ça?... » Pour moi, tout est là! Je vis sur une planète où j’ai besoin d’un corps pour évoluer - naitre, me déplacer, grandir, étudier, travailler… Mais ce corps n’est pas ma finalité, c’est le véhicule qui permet à mon âme d’expérimenter toute la gamme des situations, et donc des émotions, que je vais rencontrer durant mon incarnation.
Le but? C’est qu’entre la ligne de départ, la naissance de mon corps, et le fil d’arrivée, son ultime départ, mon âme ait relevé tous les défis qu’elle avait choisis. Mais ça, ma personnalité ne le sait pas…
Petit plan, Grand Plan
La première moitié de notre vie sera donc orchestrée par notre personnalité selon des critères qu’elle aura présélectionnés : santé bétonnée, emploi garanti, couple uni, famille tissée serré et compte en banque bien garni. Tel est le petit plan qu’elle aura établi et qui sera, pour elle, synonyme de vie réussie.
Mais au-dessus de notre petit plan, il existe un Grand Plan et ça non plus notre personnalité ne le sait pas… Il n’y a que notre âme qui le sait et, au grand dam de notre personnalité, c’est elle qui tire les dés.
Tout allait bien jusqu’au jour où…
Tant que personnalité et âme vont naviguer dans la même direction, il n’y aura rien à craindre à l’horizon. Mais si jamais la personnalité venait à choisir la sécurité comme option alors que l’âme y voit un frein à notre évolution, tant pis pour la sécurité… L’âme va secouer le pommier pour que la bonne catastrophe tombe au bon endroit, au bon moment, pour favoriser la bonne prise de conscience. On n’y échappera pas.
Libre à nous alors de saisir cette opportunité pour avancer ou de se cramponner à notre prétendue sécurité en pestant contre cette vie qui s’amuse à semer malheur sur malheur dans notre humble demeure. De toute façon, tout le monde le sait, un malheur ne vient jamais seul…
« Ah non! Je le savais… »
Depuis bientôt 180 ans, ce proverbe nous a laissé croire que dès qu’un malheur survient, le prochain n’est pas loin. Et comme la pensée crée, c’est exactement ce qui se produit : « Ah non! Je le savais… » Et plus on y croit, plus on en crée!
Et si ce proverbe était vrai, mais à une petite différence près! À savoir que le malheur ne vient jamais seul, c’est vrai, car il est toujours accompagné d’un message, d’une information essentielle pour permettre à notre âme et à notre personnalité de bien s’aligner pour mieux avancer.
Voir au-delà des apparences
Quand notre réalité devient difficile à supporter, on doit chercher à voir au-delà des apparences pour essayer de trouver, en Vérité, ce que notre âme tente de nous communiquer, car il y a toujours un message qui nous est personnellement destiné.
Mais ce n’est pas dit qu’on va automatiquement trouver, car parfois ce message aura besoin de temps ou d’expériences additionnelles pour être assimilé. Tout comme il est aussi possible que notre personnalité ne comprenne jamais et ça, elle devra l’accepter. L’important, à mon humble avis, c’est d’avoir la certitude absolue que le Grand Plan est à l’œuvre dans notre vie et que ce qui, dans notre petit plan, avait besoin d’être rectifié le soit.
Seule l’âme sait…
Oui, il y aura toujours des situations qui vont dépasser notre entendement, du geste d’horreur le plus infâme, au geste de bonté que l’on proclame. On aura beau vouloir condamner l’un pour sanctifier l’autre, en Vérité, je vous le dis, tout aura toujours été et tout sera toujours parfait. Et ça, l’âme le sait.
Lucie Douville, Éditrice et Rédactrice en chef
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article