«Dans un premier temps, on doit arriver à ce que notre juge intérieur continue de s’amuser à juger, sauf qu'au lieu de croire tout ce qu’il dit, au lieu d'adhérer à tous ses jugements et de les faire miens, je l’écoute simplement radoter, faire ses commentaires sur tout et sur tout le monde, mais je ne m'identifie plus à ça.» Olivier Clerc
Par Lilou Mace, Vidéoblogueuse et auteure
Je suis actuellement à Paris, Boulevard St-Germain, à la Librairie Eyrolles pour rencontrer Olivier Clerc, un auteur que j’apprécie beaucoup.
J’ai été surprise d’apprendre qu’en ce qui a trait au jugement, tu as déjà été maitre en la matière!
Oui, c’est vrai. Mais petit à petit j’ai réussi à prendre ce virage où avant je jugeais à tout bout de champ. Je me suis dirigé vers quelque chose de beaucoup plus agréable à vivre aussi bien dans mon cœur que dans ma tête, et aussi bien pour moi que pour mon entourage. (sourire)
L’écriture de ce livre a dû te faire découvrir de nouvelles choses dans ta vie?
J’avais déjà fait plusieurs prises de conscience en rencontrant Don Miguel Ruiz, il y a 15 ans de cela. Ce qu'il m'avait fait vivre sur le plan du pardon a été pour moi le remède le plus radical que je n’ai jamais vécu face au jugement. Le fait d'écrire ce livre m’a permis de réaliser tout le chemin que j’avais parcouru; ça m'a permis de rassembler une trousse d’outils pour la tête et pour le corps afin de mettre en place un changement durable face au jugement dans notre vie.
Quand il n'y a plus ce jugement sur nous-mêmes ou sur les autres, c'est remplacé par quoi?
Il faut d’abord dire qu’on juge tellement, que le simple fait de se dire « Je vais arrêter de juger », c’est un peu comme de se dire « Je vais arrêter de respirer ». C’est impossible! Donc, dans un premier temps, on doit arriver à ce que notre juge intérieur continue de s’amuser à juger, sauf qu'au lieu de croire tout ce qu’il dit, au lieu d'adhérer à tous ses jugements et de les faire siens, on l’écoute simplement radoter, faire ses commentaires sur tout et sur tout le monde, mais on ne s'identifie plus à ces paroles.
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article