La spiritualité! Un kit de survie? Oui! C’est peut-être ça la fameuse potion magique qui a permis aux habitants d’un petit village gaulois d'Armorique de résister aux Romains qui voulaient les assimiler. Si c’est ça… Bonne nouvelle! Nous sommes tous tombés dans la marmite quand nous sommes nés!
Vite aux abris!
Avec des menaces de guerre qui flottent dans l’air; avec des dirigeants dont la gouvernance et l’arrogance frôlent la démence; avec une escalade de dénonciations dévoilant un Everest de perversion; avec des attentats qui n’en finissent plus d’être revendiqués par des esprits malintentionnés; avec des victimes qui n’avaient enfreint qu’une loi, être au mauvais moment au mauvais endroit, il y a de quoi s’inquiéter. Est-ce vraiment ça la Vie?
Quand l’avenir d’une nation autrefois respectée ne tient plus qu’à un message twitté, sur qui ou sur quoi peut-on compter, si ce n’est sur notre propre capacité de nous protéger? On en vient à vouloir s’acheter un bunker pour se mettre à l’abri de toute cette folie. Qui sait! Ça se trouve peut-être sur Amazon ou sur Kijiji?
Arrêtez de chercher!
Deuxième bonne nouvelle! En plus d’être tombés dans la marmite de la spiritualité, nous sommes tous arrivés dotés d’un bunker intégré. Donc, quand notre vie bascule à l’extérieur, on peut toujours se réfugier à l’intérieur, là où rien ni personne d’autre que nous n’a d’autorité; là où réside le sens véritable de notre existence; là où la Vie nous attend patiemment.
Vue de l’intérieur, la vie prend une toute autre saveur. Alors qu’on s’est toujours cru démuni devant les aléas de la vie; victime de nos parents, des autres, des évènements; prisonnier d’un passé qui n’en finit plus de se répéter; petit pantin entre les mains du destin… Troisième bonne nouvelle! Il n’en est rien! La spiritualité vient démanteler ce tissu d’absurdités!
La spiritualité, c’est…
La spiritualité n’est ni une religion, ni une mode, ni un bien de consommation. Elle ne s’enseigne pas, ne s’apprend pas, ne s’achète pas, on la vit chacun pour soi. Elle a toujours été et sera toujours là, prête à nous tendre le bras, mais jamais elle ne va s’imposer, car c’est à nous de l’inviter. La spiritualité, c’est un peu comme une porte qu’on ouvre de l’intérieur afin de permettre à la Vie de participer à notre vie. À deux, ça va tellement mieux!
La spiritualité, c’est la rencontre intime avec la Vie qui alimente notre vie; c’est le baiser du prince qui vient nous éveiller à une autre réalité que celle qui nous a endoctrinés. Et bien qu’il existe autant de formes de spiritualité que d’êtres humains pour l’expérimenter, elle vient tous nous relier autour d’une même vérité : « C’est au-delà des apparences que ta vie prend tout son sens. »
La spiritualité m’a permis…
La spiritualité m’a permis d’entrer dans un univers que j’avais jusque-là ignoré, me donnant ainsi accès à un monde d’infinies possibilités. Alors qu’avant je subissais ma vie, réalité à laquelle j’avais souscrit, je voyais maintenant poindre à l’horizon un soleil prêt à lever le voile sur toutes les illusions qui avaient fait de moi ce pantin du destin.
J’ai compris que nous faisons tous partie d’un mouvement aussi vaste qu’Intelligent, La Vie, mouvement auquel il nous suffit d’adhérer consciemment pour actualiser toutes nos potentialités, dont celles nous permettant de relever nos défis et de réaliser pleinement notre vie.
J’ai aussi compris que l’extérieur est le reflet de l’intérieur; que ce que je nourris dans mes pensées se matérialise dans ma réalité; que ce que je vois chez l’autre n’est qu’un reflet de moi et que je récolterai toujours ce que j’ai semé, d’où l’importance de semer le bien pour récolter le meilleur.
Suffit juste d’ouvrir la porte
Depuis que j’ai ouvert la porte de mon bunker pour laisser entrer la Vie à l’intérieur, ma vie n’a cessé de s’améliorer. Aujourd’hui, je sais que peu importe les guerres que j’aurai à livrer, Elle sera toujours là pour m’aider à les gagner. Si c’est ça l’ingrédient magique des Gaulois, là ça mérite un tweet…
Lucie Douville, Éditrice
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article