Ça m’a pris du temps pour accepter que tout est toujours parfait; que de marcher avec la Vie était bien plus bénéfique que de lui tourner le dos; que de dire Oui à la Vie, beau temps, mauvais temps, était garant d’un avenir meilleur; que d’embrasser Ma vie ouvrait la route devant moi.
Par Line Chauvin
Ça m’a pris du temps pour comprendre que c’était là la seule façon d’aller vers Moi : pour m’apprivoiser, m’accepter, progresser, m’ouvrir, me libérer, guérir, m’épanouir ou rayonner. Et puis… pour m’aimer! Oui… Surtout pour m’aimer.
Mais maintenant, je sais. Alors je marche Mon chemin, vers Moi.
Dans les beaux jours et les moins beaux…
Dans les beaux jours, ça va. Je marche mon chemin le pas léger. Et ces beaux jours me permettent de profiter, de savourer, de célébrer, d’honorer.
Mais dans les moins beaux, dans ceux où tout semble aller de travers, dans ceux où je doute, où je m’inquiète, où je faiblis, où je résiste, où je renonce, c’est moins évident. Mais je sais maintenant qu’il me faut tout de même marcher Mon chemin ces jours-là parce que toutes les occasions sont utiles et nécessaires pour aller à la rencontre de Soi.
Marcher vers Moi, c’est à certaines occasions de tomber, de m’écorcher et de m’enliser pour ensuite, quand j’arrive à m’accrocher à l’espoir, de choisir de me relever, de choisir le courage, la confiance en moi et la persévérance.
Marcher vers Moi, c’est parfois errer ou me perdre, pour ensuite, quand je me retrouve en pleine noirceur, admettre que les leçons que j’accepte d’apprendre me permettent d’éclairer mon ciel, de me sentir plus en paix, d’apprécier la Vie, de trouver la voie qui me convient.
Marcher vers Moi, c’est marcher le chemin. Mon chemin. Au fil de mes pas, il apparait et se dessine. Plat ou tortueux, il sait très bien où me conduire.
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article