La peur de la mort est certainement le fléau le plus ancien et le plus répandu sur notre planète. Elle est à l’origine de nombreux maux de notre société. Pourtant, avoir peur de mourir est quelque part un non-sens…
Par Sonia Barkallah
Il existe d’une part la peur qui, par définition, est une émotion qui correspond à un sentiment d’angoisse éprouvé en présence - ou à la simple pensée - d’un danger réel ou supposé, ou encore d’une menace. D’autre part, il y a la mort, état irréversible qui signe l’arrêt de toutes les fonctions vitales, lesquelles nous permettaient d’être conscients.
Quel est le problème? La peur ou la mort?
Quand une personne dit qu’elle a peur de la mort, la plupart du temps il faut comprendre que c’est plutôt « la peur qu’il n’y ait rien après », qu’on tombe dans le néant. On a donc peur d’errer pour l’éternité sans savoir où. Et c’est précisément là où ça ne va pas.
Si la mort est l’absence de conscience, de sens et de tout, c’est donc dire que lorsqu’elle surviendra nous n’en aurons plus conscience et donc pas en mesure de nous en rendre compte. Le réel problème n’est donc pas la mort en elle-même, mais bien la peur.
La peur n’est jamais bonne conseillère
Nous avons peur de manquer, de ne pas être aimés, d’être malades; nous avons peur d’échouer et même de réussir. Il faut comprendre que derrière toutes ces peurs se cache une seule grande peur : celle de mourir et, donc, de disparaitre. Au fil du temps, cette peur de mourir se transforme en une peur de ne pas vivre pleinement notre existence. Et donc pour se libérer de la peur de ne pas vivre pleinement notre existence, il est essentiel de faire disparaitre la peur de la mort. Comment?
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article