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OLIVIER SOULIER : Quand je reviendrai, qu’est-ce que j’aimerais retrouver?

OLIVIER SOULIER :  Quand je reviendrai, qu’est-ce que j’aimerais retrouver?

Dans ce livre, j'insiste sur l'expérience. Je dis à mon futur moi : « Je ne suis pas là pour te transmettre des connaissances, je partage avec toi ce que j'ai vécu et je t'invite à faire des expériences, à vérifier par toi-même si ce que je dis est pertinent pour toi. C'est-à-dire que je peux te donner des graines, mais il faut que tu les sèmes, il faut que tu les arroses, et que tu voies si ça va donner les mêmes fruits que ceux que j’ai moi-même cultivés. » Olivier Clerc


Par Lilou Mace, Vidéobloggueuse et auteure

Je suis à Bordeaux dans le magnifique Domaine de Raba avec Olivier Clerc qui nous rejoint pour nous parler des lettres qu’il a écrites pour sa prochaine incarnation… 

Tu dis que nous sommes à un moment charnière de l’évolution des consciences, entre une ancienne façon de voir la vie et une nouvelle.  Est-ce quelque chose de nouveau?
À une échelle aussi importante que ça, oui! Je pense qu'il y a effectivement une grande transition qui est en cours en ce moment. Avant, quand on parlait de spiritualité, on nous traitait de flyés. Mais aujourd’hui tu as des séries télévisées, des films et même des ouvrages pour enfants qui parlent de réincarnation, de karma ou d'éveil des consciences… Sans oublier toutes les personnes avec un background  en science, en psychologie, en neuroscience… qui sont en train d'alimenter ce changement de conscience.

Ressens-tu cette évolution chez tes enfants? 
L’enfant qui nait avec des parents qui ont déjà une ouverture de conscience va absorber ça comme une éponge. En tant que parent, l'essentiel de l'éducation passe par l'exemple. Je n’ai donc pas ressenti le besoin d’apprendre à mes enfants de grandes théories. Je me suis dit que si j'arrive à être un exemple pour eux, ils vont l’intégrer. J’ai trois garçons et quand je vois leur manière de penser, de voir le monde, la qualité de leurs échanges, je me rends compte qu'ils viennent avec un bagage que je n'avais pas quand j'avais leur âge. 

Dans ton livre, tu présentes différents outils, différentes techniques qui pourront être utiles à certains stades de la vie de ta prochaine incarnation.
Oui, mais j’aimerais amener une petite nuance. On ne construit pas une vie simplement avec des outils. Je pense que l'on construit sa vie avec une philosophie, avec une ligne directrice. Dans le livre, j’ai une ou deux lettres sur le sens de notre vie, sur les questions existentielles, sur le sens de cette grande aventure. Quand on a une direction claire et qu'on a envie d’aller dans cette direction-là, eh bien, petit à petit, on va trouver les outils et les moyens qui vont nous permettre d'avancer. 

Cette distinction est importante pour moi. Il y a des gens qui passent d’un outil à l’autre, d’une méthode à l’autre, mais qui ne savent pas quelle direction prendre ni pourquoi ils font tout ce qu’ils font. Personnellement, j'ai décidé très tôt que ma vie irait dans le sens du développement personnel et collectif : comment puis-je grandir en sagesse, en amour; comment puis-je contribuer à élever globalement le niveau de conscience de ceux avec qui je partage cette vie?

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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