Trois mois à regarder la nature déployer ses ailes, c’est ce que le confinement planétaire m’a permis de faire. Alors que tout autour de moi s’était immobilisé, notre jardinier continuait à travailler. Il savait trop bien que la Nature ne perdrait pas son temps en confinement.
Par Jocelyna Dubuc, Présidente et fondatrice du Spa Eastman
C’est ainsi qu’au début du mois de mai nous avons pu déguster un mesclun fraichement cueilli directement de la forêt et du potager.
Durant cette période d’introspection forcée, plusieurs évidences ont germé. Si le respect de la nature, la santé, les aliments biologiques et l’achat local étaient déjà présents dans ma vie, j’allais dorénavant en faire une priorité.
Une croisade pour la Vie
Durant la période où j’ai été forcée de m’immobiliser, Dieu sait que j’ai eu le temps de penser… Comment est-ce que je pourrais encourager encore plus le bio, l’achat local et bien entendu la santé? Alors j’ai commencé à chercher et j’ai trouvé tout plein d’idées.
Parmi elles j’ai découvert qu’à deux pas de chez moi il y avait une petite entreprise locale qui se spécialisait dans la production d’œufs de canes biologiques « À la canne banche », une entreprise qui se veut le rêve agricole d’un couple de non-voyants! Non, mais… C’est génial! Je suis tombée sous le charme et j’ai aussitôt demandé à notre cuisinier de concocter une recette qui pourrait marier santé et gastronomie en mettant les œufs de canes en valeur. Et il a trouvé!
Tout commence par un rêve
À force de penser, ce ne sont pas seulement des idées qui ont germé, mais un rêve : que le Québec soit reconnu comme LA province du bio. Vous imaginez le message que ça donnerait dans le monde entier? Je rêve que nos gouvernements viennent en aide à tous les producteurs de produits biologiques, ainsi plus on en produit, plus les prix sont abordables et plus les prix sont abordables, plus de gens en consomment!
Et plus de gens en consomment, plus tout ce beau monde a la santé pour faire face à tout, même aux virus. Avez-vous pensé aux économies à long terme?
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article