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CANNABIS : La vie est trop précieuse pour la laisser partir en fumée!

CANNABIS : La vie est trop précieuse pour la laisser partir en fumée!

Je sais… Je n’ai pas l’habitude de parler de politique. Je parle plutôt des êtres humains que nous sommes, des défis que nous rencontrons tous les jours, sous différentes formes, et des trucs pour nous aider à les relever du mieux qu’on peut. Mais là, je ne peux plus regarder les êtres humains qui « œuvrent » en politique sans être découragée, et le mot est faible.


Par Lucie Douville, Éditrice

Prenons juste l’exemple de Mme Lucie Charlebois dont le titre, alors qu’elle était en poste en 2018, se voulait pour le moins rassurant : ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie.

Quand on lit « Protection de la jeunesse », « Santé publique » et « Saines habitudes de vie », on se sent en confiance. Sans oublier que cette femme est aussi et avant tout mère de deux enfants et grand-maman de huit petits-enfants.

Quand l’appât du gain fait perdre la tête
Là où j’ai complètement décroché, c’est lorsque j’ai lu que cette femme qui occupe un poste si important, une personne que l’on dit « Honorable » grâce à ce poste, une personne qui a donné la vie à deux êtres humains qui ont, à leur tour, donné la vie à huit autres, a piqué une « sainte » colère. Pourquoi?

Parce que la « santé publique » qu’elle doit protéger est en danger? Parce que l’avenir de notre jeunesse est menacé? Parce que les « saines habitudes de vie » sont bafouées? Non! Ce n’est rien de tout ça! Madame la ministre s’est mise en colère parce que les partis de l’opposition voulaient interdire la consommation du cannabis aux personnes de 18 ans et moins et dans les lieux publics. Elle, non.

Protéger quoi au détriment de qui?
Cette maman serait-elle tellement prise par son travail qu’elle ne voit pas qu’un de ses enfants pourrait réagir au cannabis et développer une maladie mentale jusque-là en dormance?

Cette grand-maman ne voit-elle pas que ses petits-enfants, habitués au cannabis, auront peut-être envie d’essayer quelque chose de « plus fort », de « plus interdit », pour voler plus haut? Ne voit-elle pas qu’ils risquent de tomber de tellement haut qu’ils pourraient perdre cette vie que leur avaient transmis leurs parents, eux-mêmes enfants de celle qui fut ministre déléguée à la Réadaptation et à la Protection de la jeunesse en 2018?

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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