La paix intérieure est une aspiration universelle. Elle représente cet état d'équilibre où l’agitation du mental cesse, où les doutes et les peurs disparaissent, laissant place à une sérénité durable. Pourtant, dans notre monde moderne, cette paix semble de plus en plus difficile à atteindre. Pourquoi?
Jean-Philippe Brébion
Pourquoi, même lorsque tout semble aller bien dans nos vies, continuons-nous à ressentir cette agitation intérieure, ce sentiment d’incomplétude?
Résister ou accueillir?
La réponse réside dans un mécanisme profondément enraciné dans notre existence : nous résistons à ce qui est. Plutôt que de nous positionner sur la base de la réalité telle qu’elle se présente, nous cherchons instantanément et de manière réactive à la modifier, à la contrôler ou à l’éviter. Cette lutte constante alimente une insécurité fondamentale, une tension qui devient omniprésente et qui perturbe notre équilibre intérieur.
Les Clés de naissance, que j’ai développées dans le cadre de la Bioanalogie, offrent une lecture unique pour comprendre et dépasser nos insécurités. Cet outil puissant, basé sur quatre nombres fondamentaux issus de l’Empreinte de naissance, révèle les dynamiques essentielles de notre relation à la Vie, à savoir nous sommes en mode vie ou en survie?
Comment calculer une Clé?
Une Clé de naissance est composée de 4 chiffres :
- Le premier chiffre est l’addition des chiffres de la date obtenue quand on soustrait 18 mois à notre date de naissance.
- Le deuxième chiffre est l’addition des chiffres de la date obtenue quand on soustrait 9 mois à notre date de.
- Le troisième chiffre est l’addition des chiffres de notre date de naissance.
- Le quatrième chiffre est l’addition des chiffres de la date obtenue quand on additionne 9 mois à notre date de naissance.
L’addition s’entend en termes d’addition réduite à un nombre de 1 à 9 : on additionne tous les chiffres composant le résultat de l’opération initiale et l’on recommence l’opération jusqu’à obtenir un seul chiffre compris de 1 à 9.
Prenons, par exemple, la date du 29-09-2000 qui se veut la date de la création du Magazine VIVRE, car oui, les Clés de naissance peuvent aussi révéler des informations fort intéressantes sur la naissance et la vie d’un projet.
- Le premier chiffre: 29-09-2000 moins dix-huit mois = 29-03-1999 = 6
- Le deuxième chiffre : 29-09-2000 moins neuf mois = 29-12-1999 = 6
- Le troisième chiffre: 29-09-2000 = 4
- Le quatrième chiffre : 29-09-2000 plus neuf mois = 29-04-2021 = 2
La clé de naissance du Magazine VIVRE est donc : 6642
Une grille de lecture de notre existence
Les Clés de naissance ne sont pas une méthode psychologique classique. Elles n'analysent pas la personnalité ou les comportements; elles explorent la structure existentielle qui sous-tend notre manière d’être et de vivre.
Elles offrent un mode d’emploi unique qui nous permet de comprendre nos réactions et nos mécanismes inconscients de survie. Elles révèlent également le sens profond de notre existence en mettant en lumière les schémas répétitifs qui influencent nos comportements et nos perceptions.
L’inconscient universel - Une trame fondamentale
Au cœur des Clés de naissance se trouve le concept de l’inconscient universel, une matrice intemporelle qui structure notre relation au monde. Contrairement à l’inconscient psychologique, en lien à des souvenirs refoulés ou à des traumatismes, l’inconscient universel est une structure inhérente à nos perceptions et à nos interactions.
Il repose sur trois plans interdépendants qui sont la structure de notre expérimentation de la Vie :
- Le temps: se situer, se reconnaitre. La projection de ce que nous voulons : ce que nous espérons, redoutons ou attendons du futur.
- La rencontre: l’action et la réaction. La résistance ou l’adhésion à ce qui est : notre lutte contre la réalité telle qu’elle se présente ou notre accueil inconditionnel de cette réalité.
- L’espace : le concret. La réalité de ce qui est : ce qui existe ici et maintenant, sans filtre ni interprétation.
La Clé de naissance met également en lumière les raisons de nos résistances et les moyens de les dépasser. En prenant conscience de nos mécanismes de survie, il devient possible de transformer nos résistances en opportunités de croissance personnelle.
Les quatre nombres de la Clé de naissance
Comme nous l’avons vu, chaque Clé se compose de quatre nombres qui jouent un rôle spécifique dans la compréhension de notre existence :
- Le premier nombre : reflète notre manière de nous situer dans le monde, de nous positionner face aux évènements et aux relations.
- Le deuxième nombre : éclaire notre dynamique d’action ou de réaction. Il montre comment nous interagissons avec les rencontres et les évènements de notre vie.
- Le troisième nombre : révèle notre insécurité fondamentale, ce qui nous déstabilise ou, au contraire, ce qui nous laisse en paix.
- Le quatrième nombre : nomme notre vérité profonde, ce que nous savons être vrai pour nous, même si nous avons parfois du mal à l’exprimer ou à l’assumer.
Ces nombres, bien que distincts, sont aussi interdépendants. Ils offrent une grille de lecture cohérente pour explorer notre fonctionnement intérieur.
Que nous dit le troisième nombre?
Parmi ces quatre nombres, le troisième nombre occupe une place particulière : il éclaire notre insécurité fondamentale et, vécu en conscience, il nous montre les conditions nécessaires pour accéder à la paix.
Dans ce premier article, nous allons explorer en profondeur ce troisième nombre. Nous découvrirons comment il est le révélateur de nos tensions et comment le constat de celles-ci nous permet de trouver une sérénité durable.
Trouver enfin la paix
Le troisième nombre de la Clé est directement lié à notre naissance. Lors de cet évènement fondateur, le cordon ombilical est coupé, marquant le premier temps de notre autonomie. Ce moment symbolique est également celui où nous entrons en contact avec la réalité, sans l’intermédiaire d’un autre.
Ce nombre représente le constat de ce qui est. Il montre ce qui, pour nous, est nécessaire pour être en paix. Mais il met aussi en lumière nos tensions lorsque nous résistons à cette réalité et que nous cherchons à nous sécuriser.
Prenons deux exemples :
- Une personne avec le troisième nombre 1 pourrait ressentir une insécurité profonde si elle ne se sent pas reconnue ou valorisée dans son unicité.
- Une autre, avec le troisième nombre 6, pourrait se sentir vulnérable lorsqu’elle ne se sent pas aimée ou acceptée par son entourage.
Le troisième nombre agit donc comme un indicateur de notre insécurité fondamentale et de nos résistances inconscientes. En l’intégrant, nous cessons d’entretenir l’illusion et nous trouvons enfin la paix.
« Si et seulement si… » Décoder nos insécurités fondamentales
La phrase « Je ne peux être en paix que si, et seulement si… » que vous pourrez lire plus bas, adaptée à chaque nombre, est un outil important pour comprendre le troisième nombre de notre Clé. Elle exprime la condition que nous posons inconsciemment pour accéder à la paix. Chaque nombre possède une phrase clé associée qui reflète l’insécurité fondamentale qu’il incarne.
Ces phrases agissent comme des révélateurs. Elles nous invitent à prendre conscience des croyances limitantes qui alimentent nos tensions et à les transformer en points d’appui pour être en paix.
Le manque est pure illusion
Si je prends l’exemple du nombre 2, lorsqu’il est en 3e place dans la clé, la phrase clé se lit comme suit : « Je ne peux être en paix que si, et seulement si, je suis dans la certitude absolue que c’est en me laissant surprendre par la vie que je peux être en paix. » Cela peut paraitre étrange comme phrase et nécessiter quelques explications…
Nous ne sommes pas en paix parce que nous n'avons pas la certitude absolue qu'il est possible, un jour, d'être en paix. Ce n'est pas une question de temps, mais une question de se trouver dans cette certitude absolue, de savoir que, concrètement, cela est possible.
Comme nous vivons dans l’illusion du manque, nous souffrons parce que nous croyons que ce qui se présente à nous est incomplet. Pourtant, seule la certitude qu’il ne nous manque rien peut nous apporter la paix : c’est la certitude de la cessation de la souffrance du bouddhisme.
Il était une fois…
L’histoire de ces 2 disciples avec leur maitre illustre bien cette vérité. Le premier demande au maitre s’il atteindra l’éveil et, si oui, quand. Le maitre lui montre un bananier avec 5 feuilles et dit : « Autant de feuilles sur cet arbre, autant de vies il te faudra. » Le disciple tombe en dépression pour devoir attendre encore plusieurs vies.
Le second disciple pose la même question. Le maitre lui montre un chêne couvert de milliers de feuilles et répond : « Autant de feuilles sur cet arbre, autant de vies il te faudra. » Mais ce disciple, empli de joie, s’exclame : « Oui, mais je trouverai l’éveil! » Et à cet instant même, il atteint l’éveil.
Cette histoire montre que le temps n’a plus d’importance lorsque l’on vit dans la certitude absolue qu’il ne nous manque rien. Dans cette certitude, tout est déjà accompli, et nous accueillons pleinement ce qui est.
Je suis en paix quand je…
Si l’on prend chacun des 9 nombres, vécu en conscience, on pourrait alors dire : « Je ne peux être en paix que si, et seulement si, je suis dans la certitude absolue que… :
1 : C’est en me vivant comme un univers unique que je peux être en paix.
2 : C’est en me laissant surprendre en permanence par l’inattendu que je peux être en paix.
3 : C’est en étant dans la cohérence de ce que je suis, tel que je suis, sans vouloir être autrement que ce que je suis, que je peux être en paix.
4 : C’est en me situant dans le respect de ma vérité, accueillant pleinement la réalité telle qu’elle est, que je peux être en paix.
5 : C’est en vivant ma vie comme une expérimentation, libre de tout résultat, que je peux être en paix .
6 : C’est en constatant que l’amour dépend uniquement de ma capacité à m’accueillir que je peux être en paix.
7 : C’est en reconnaissant que tout ce qui me touche est au service de ma Conscience que je peux être en paix.
8 : C’est en cessant de vouloir contrôler que je peux être en paix.
9 : C’est en m’en remettant complètement à la Vie que je peux être en paix.
Voyons maintenant, plus en profondeur, les 9 nombres lorsqu’ils se retrouvent à la place du 3e nombre de la Clé. Et n’oubliez pas que ce dernier représente l’addition des chiffres qui composent la date de votre naissance. Un calcul tout simple à faire pour vous permettre de mieux saisir ce qui suit.
LE NOMBRE 1
Unicité et reconnaissance de soi
L’insécurité fondamentale : Celle-ci est liée à l’idée de ne pas être validé par l’extérieur. Je me sécurise avec des références extérieures.
Phrase clé : « Je ne peux être en paix que si, et seulement si, je suis dans la certitude absolue que c’est en me vivant comme étant unique et sans équivalent que je peux être en paix. »
Explication : Le nombre 1 représente l’unité, l’individualité et la reconnaissance de soi. Les personnes dont le 3e nombre est le 1 peuvent vivre profondément dans l’insécurité si elles n’obtiennent pas de validation extérieure, que ce soit dans leurs relations, leur travail ou leurs réalisations personnelles. Cette quête constante de reconnaissance peut entrainer une dépendance excessive aux opinions des autres, rendant difficile l’affirmation de leur valeur intrinsèque.
Vécu en survie : Une personne avec un 1 pourrait éviter de prendre des décisions importantes par peur du jugement ou de l’échec, attendant qu’une validation extérieure légitime ses choix.
Vécu en conscience : Je me vis comme un univers unique, sans chercher ni validation ni reconnaissance à l’extérieur de moi.
LE NOMBRE 2
L’Action sans anticipation
L’insécurité fondamentale : Celle-ci est liée à l’idée de ne pas être conforme ou de ne pas répondre aux attentes des autres. Je me sécurise dans la conformité et les conventions en répondant aux attentes des autres.
Phrase clé : « Je ne peux être en paix que si, et seulement si, je suis dans la certitude absolue que c’est en étant sans anticipation que je peux être en paix. »
Explication : Le nombre 2 est lié à la dualité, à l’interaction et à la relation. Les personnes dont le 3e nombre est le 2 peuvent vivre de l’insécurité lorsqu’elles perçoivent qu’elles ne sont pas à la hauteur des attentes des autres. Cette insécurité peut les pousser à anticiper constamment les besoins des autres, parfois au détriment de leurs propres besoins et désirs. Ce mode de fonctionnement, bien qu’il semble altruiste, peut conduire à un épuisement émotionnel et à une perte de leur identité propre.
Vécu en survie : La personne pourrait s’épuiser dans des relations où elle s’efforce de plaire ou de répondre aux attentes implicites, en négligeant ses propres limites ou désirs.
Vécu en conscience : Je suis dans une ouverture permanente, je me laisse surprendre par l’inattendu, par ce que je n’avais jamais conçu, par la Vie.
LE NOMBRE 3
Authenticité et cohérence
L’insécurité fondamentale : Celle-ci est liée à l’idée de ne pas avoir de place. Je me sécurise en jouant un rôle, un personnage.
Phrase clé : « Je ne peux être en paix que si, et seulement si, je suis dans la certitude absolue que c’est en étant ce que je suis, là où je suis, tel que je suis, que je peux être en paix. »
Explication : Le nombre 3 est lié à l’expression de soi et à la communication. Les personnes dont le 3e nombre est le 3 peuvent vivre de l’insécurité lorsqu’elles se perçoivent comme incohérentes ou n’ayant pas de place précise.
Vécu en survie : Imaginez une personne en réunion qui hésite à partager une idée par crainte qu’elle soit mal reçue. Elle pourrait adopter un rôle où elle cherche à convaincre, plutôt que d’exprimer son authenticité, ce qui crée une tension intérieure.
Vécu en conscience : Je vis en cohérence avec moi-même, je suis qui je suis, tel que je suis, sans vouloir être autrement.
LE NOMBRE 4
Ma vérité et l’accueil de la réalité
L’insécurité fondamentale : Celle-ci est liée au doute de ne pas pouvoir être en paix dans la réalité telle qu’elle est. Je me sécurise en nourrissant un idéal.
Phrase clé : « Je ne peux être en paix que si, et seulement si, je suis dans la certitude absolue que c’est en m’appuyant sur ma vérité, dans ma réalité, que je peux être en paix.
Explication : Le 4 est un pilier de stabilité et de structure. Les personnes dont le 3e nombre est le 4, lorsqu’elles ressentent de l’insécurité, vont refuser d’accepter les imperfections de la réalité et rechercher un idéal, ce qui alimente frustration et épuisement.
Vécu en survie : La personne pourrait idéaliser une carrière ou une relation, refusant de voir les limites ou les défis actuels. Cela peut conduire à une déconnexion avec le moment présent.
Vécu en conscience : Je m’appuie uniquement sur ma propre vérité, en accueillant pleinement la réalité dans laquelle je me trouve, et en l’assumant entièrement.
LE NOMBRE 5
Transformation, liberté, aucune obligation de résultat
L’insécurité fondamentale : Celle-ci est liée à l’idée de ne pas obtenir un résultat. Je me sécurise avec des contraintes et des obligations.
Phrase clé : « Je ne peux être en paix que si, et seulement si, je suis dans la certitude absolue que c’est en vivant intensément, sans être accroché à un résultat, que je peux être en paix. »
Explication : Le 5 est le chiffre du mouvement, de la transformation et de la liberté. Les personnes dont le 3e nombre est le 5 peuvent connaitre l’insécurité dans l’ennui ou le manque d’action. Cela peut se traduire par une quête constante de nouveauté, parfois au détriment de la stabilité.
Vécu en survie : Pensez à quelqu’un qui change constamment de travail ou de projet, croyant que le prochain défi lui apportera enfin satisfaction.
Vécu en conscience : Je suis à la fois l’expérience et l’observateur de l’expérience, je me laisse œuvrer par la Vie, sans attachement à quoi que ce soit, sans obligation de résultat.
LE NOMBRE 6
Amour inconditionnel et relations humaines
L’insécurité fondamentale liée à l’idée de ne pas être aimé. Je me sécurise avec l’approbation des autres et en évitant les conflits.
Phrase clé : « Je ne peux être en paix que si, et seulement si, je suis dans la certitude absolue que c’est dans l’accueil inconditionnel de ce que je suis que je peux être en paix. »
Explication : Le nombre 6 est profondément lié à l’amour, aux relations et à la bienveillance. Les personnes dont le 3e nombre est le 6 peuvent vivre de l’insécurité si elles n’ont pas l’approbation des autres, elles vont s’oublier pour plaire aux autres.
Vécu en survie : Cette personne pourrait se mettre en retrait, s'assurer que tout le monde autour d'elle est en accord avec elle, et finir par se sentir vide ou épuisée.
Vécu en conscience : Je suis dans un accueil bienveillant envers moi-même, sans jugement envers moi-même.
LE NOMBRE 7
Sens et responsabilité spirituelle
L’insécurité fondamentale : Celle-ci est liée à l’idée d’un non-sens de la vie. Je me sécurise en voulant donner du sens à ma vie (victime, sauveur, coupable).
Phrase clé : « Je ne peux être en paix que si, et seulement si, je suis dans la certitude absolue que c’est en cessant de mettre la cause de mon bonheur ou de mon malheur à l’extérieur que je peux être en paix. »
Explication : Le 7 symbolise la quête de sens et la réflexion spirituelle. Les personnes dont le 3e nombre est le 7, lorsqu’il est vécu dans l’insécurité, peuvent basculer dans le doute existentiel, cherchant désespérément des réponses à des questions fondamentales.
Vécu en survie : Une personne avec ce chiffre pourrait se sentir déconnectée ou en quête constante de sens pour ses actions ou celles des autres.
Vécu en conscience : Je réponds de ma vie, j’arrête de placer la cause de mon bonheur ou de mon malheur à l’extérieur.
LE NOMBRE 8
Maitrise et abondance
L’insécurité fondamentale : Celle-ci est liée à l’idée de ne pas avoir le contrôle, de ne pas comprendre. Je me sécurise en voulant maitriser et contrôler la situation.
Phrase clé : « Je ne peux être en paix que si, et seulement si, je suis dans la certitude absolue que c’est en étant présent à tous les évènements de la vie, sans contrôle ni jugement que je peux être en paix. »
Explication : Le 8 est le chiffre de la maitrise, de l’équilibre et de l’abondance. Les personnes dont le troisième nombre est le 8, vécu en insécurité, vont chercher à tout contrôler pour éviter le chaos.
Vécu en survie : La personne pourrait contrôler son environnement, ses collègues ou son entourage, croyant que son intervention constante est nécessaire pour éviter les erreurs.
Vécu en conscience : Je suis dans l’ouverture à tous les possibles, sans vouloir être ailleurs que là où je suis.
LE NOMBRE 9
Accomplissement et lâcher-prise
L’insécurité fondamentale : Celle-ci est liée à l’idée de ne pas être capable, d’être en situation d’échec. Je me sécurise dans la lutte ou la résistance.
Phrase clé : « Je ne peux être en paix que si, et seulement si, je suis dans la certitude absolue que tout est déjà accompli, en cessant de considérer la vie comme une lutte, que je peux être en paix. »
Explication : Le 9 représente l’achèvement, la complétude et le lâcher-prise. Les personnes dont le 3e nombre est le 9, vécu en insécurité, vont s’accrocher à l’idée qu’il reste encore beaucoup à accomplir ou qu’elles doivent faire, faire et faire encore.
Vécu en survie : Imaginez quelqu’un qui repousse sans cesse le moment de se reposer, convaincu que les choses dépendent de son pouvoir personnel.
Vécu en conscience : Je suis dans l’abandon complet, je m’en remets entièrement à la Vie, tel un bébé dans les bras de sa mère qui s’occupe de tout.
Une boussole pour vivre pleinement
Notre existence n’est pas un problème à résoudre, c’est une expérience à vivre. Tout est expérimentation et tout ce qui me touche ne parle que de moi. Ma Clé de naissance me permet de me reconnaitre dans mes mécanismes de survie.
Je n’ai pas à mettre la cause de mon bonheur ou de mon malheur à l’extérieur de moi. L’extérieur, c’est moi! Je n’ai pas à chercher à vivre, j’ai à arrêter d’entretenir mes mécanismes de survie et là… ÇA vit!
Avec le 3e nombre de la Clé, nous avons une opportunité précieuse : celle de comprendre et de dépasser nos insécurités fondamentales. En identifiant les croyances limitantes qui alimentent nos tensions, nous pouvons apprendre à les transformer en fondements sereins pour vivre enfin en paix.
VIVRE, C’EST…
Choisir de passer de la survie à la vie!
En identifiant mes mécanismes de survie et en cessant de les entretenir, je m’en libère. Je vis ainsi ma vie dans l’expérimentation permanente de la réalité telle qu’elle est, en étant pleinement qui je suis, là où je suis, avec une bienveillance inconditionnelle envers moi-même.
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Gardez bien votre Clé de naissance en note, car dans les trois prochaines parutions nous allons explorer ensemble les autres chiffres qui la composent.
Information :
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Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article