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ÉDITORIAL : Au-delà des apparences… Tout est cohérence!

ÉDITORIAL : Au-delà des apparences… Tout est cohérence!

Ah! le fameux piège des apparences… Il est souvent plus facile d’y tomber que de l’éviter! Il suffit d’une toute petite croyance dite « bien fondée » et nous voilà piégés. En tout cas, moi j’y suis plongée pieds et poings liés avec ce dossier.

Lucie Douville, Éditrice

Sans cohérence, point de salut
J’avais toujours cru que seule la cohérence pouvait nous garantir une vie riche de sens, que sans elle on ne pouvait faire autrement que de s’égarer. En fait, je croyais qu’Il avait créé la cohérence, que nous l’avions perdue et qu’un des buts de notre existence était de la retrouver pour nous extirper de l’errance.

Je croyais aussi que la mécanique de l’univers était si bien huilée, que seule la cohérence pouvait y exister. Eh bien! devinez quoi? Je m’étais trompée!    

La cohérence? Mais c’est pure folie!  
Après avoir édité presque tous les textes qui allaient composer ce dossier, j’ai reçu celui de l’entrevue qu’Alexandre Jardin nous avait accordée. Bien que ce texte fût merveilleusement bien rédigé, dès les premières lignes, je me suis rendu compte que la Vie venait me mettre sous le nez des croyances que j’aurais à rectifier.

Alors que tous les textes mettaient en évidence l’importance de Dame Cohérence, d’entrée de jeu Alexandre Jardin nous disait que, pour lui, la cohérence est pure folie! « Attends une minute… Mais qu’est-ce qu’il a dit? »

Oups!
Comme l’article qui ouvre le dossier donne généralement le ton et la direction de ce dernier, cette fois-ci c’est la direction opposée qu’il indiquait. Moi qui voulais parler de tout, sauf d’incohérence, j’y étais littéralement plongée.

Le découragement commençait à me gagner lorsque j’ai reçu le dernier article venant compléter ce fameux dossier, celui nous présentant la cohérence sous l’angle microscopique de la physique quantique. C’est alors que j’ai compris ce que la Vie venait m’enseigner : peu importent nos croyances, au-delà des apparences, tout est cohérence.

La physique quantique, le chainon manquant
Tous les scientifiques qui s’intéressent à la physique quantique sont médusés par le comportement, en apparence, incohérent qu’une particule va adopter dès que son intégrité est menacée. Elle va faire une « pirouette acrobatique » connue sous le nom de saut quantique, pirouette qui, bien que défiant la logique par laquelle nous avons été domestiqués, respecte celle que la Nature a instauré pour assurer sa pérennité.

Si on prend une minute pour y penser, il était impossible que dans un si vaste Univers, constamment en train d’évoluer, la cohérence ne croise jamais son opposé. En même temps, Univers et incohérence étant aussi incompatibles que Facebook et transparence, il fallait trouver une solution pour assurer son évolution, et la nôtre par procuration.

Quand l’infiniment petit nous dévoile l’Infiniment Grand
Cette solution a pris le nom de Loi de quantition, loi qui interdit à toute particule de se laisser diviser et qui, au contraire, lui ordonne de préserver son unité, son intégrité ou… de disparaître. C’est la plus microscopique expression de harakiri qui existe dans la vie : c’est tout ou rien, vous me prenez comme je suis ou, pour moi, c’est fini! Mon intégrité passe avant ma longévité, peu importe ce que vous allez en penser.

Lorsque j’ai compris la « Grandiose subtilité » que dans ce Vaste mouvement qu’est la Vie l’intégrité a préséance sur la cohérence; que notre apparente incohérence n’est qu’une « pirouette » visant à préserver notre intégrité, ça été à mon tour d’être médusée.

L’incohérence au service de la cohérence
Malgré ce que certains en pensent, la mère d’Alexandre Jardin a toujours fait preuve de cohérence. C’est d’ailleurs pourquoi elle avait brulé son manuscrit en lui disant : « Si ce roman ce n’est pas 100 % toi, ne le signe pas! ».

Par ce geste, elle honorait le serment que chacune de nos cellules s’est engagée à respecter : Toujours, mon intégrité, je préserverai. Alors que dire de mieux pour conclure ce dossier que : « Alexandre, votre mère avait raison! »

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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