Notre vie déferle à un rythme effréné. Rythme que l’on s’impose ou rythme dicté par une société malade du temps, nous vivons en accéléré. Le monde du travail est en perpétuel changement et le moteur de l’économie exige une productivité accrue, une performance qui mousse la compétition et le sentiment d’urgence. Constat fort éloquent dont les répercussions impactent notre quotidien autant sur le plan professionnel que personnel, physique que psychologique.
Par Johanne Bouchard, Bachelière en Psychologie et en Administration des affaires
De nos jours nous reconnaissons l’anxiété de performance chez les jeunes, une anxiété qui, malheureusement, perdure dans leur vie professionnelle.
Pour déceler les racines qui induisent l’anxiété, nous devons être vigilants afin d’agir sur les conséquences qui sont engendrées par un rythme imposé par l’extérieur. Mais encore plus insidieux, c’est le rythme que l’on s’exige à soi-même. Il serait donc sage de développer des outils et des rituels pour cultiver une qualité de vie qui respecte notre écologie.
Vouloir plaire à tout prix
L’anxiété est le mal du siècle. De tout temps nous n’avons jamais observé autant de problématiques liées à l’anxiété. Guillaume Dulude, docteur en psychologie qui a étudié une multitude de tribus lointaines, mentionne qu’un des facteurs les plus importants qui génère l’anxiété dans notre culture, c’est la peur du rejet, peur qui s’accompagne du sentiment de ne pas être assez, de ne pas pouvoir être aimé pour la personne que nous sommes ou pour le travail que nous effectuons.
C’est comme si nous étions dans une quête incessante de devoir prouver notre valeur et d’être quelqu’un de valable aux yeux des autres. Rien n’est plus anxiogène.
Prioriser qui je suis à ce que je fais
Si j’apprends à respecter qui je suis, mes valeurs, mon rythme, mes talents et mes compétences, je saurai trouver un travail qui me corresponde et où je pourrai exceller sans anxiété.
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