J’ai enseigné l’alimentation naturelle durant plusieurs années. Au début, j’arrivais en classe les bras chargés de fiches et de cahiers contenant les informations que je voulais transmettre. Puis un jour, j’ai laissé tomber mes notes. J’ai compris que tout ce que je tentais de transmettre pour aider les gens à retrouver ou préserver leur santé se résumait en trois petites lettres : GBS… Gros Bon Sens.
Par Lucie Douville
Commençons par le commencement… Nous habitons sur une planète qui nous a vus naitre. Cette planète a aussi vu naitre tout le vivant qui s’y trouve, les animaux, les plantes, les insectes… Tout ce qui vit!
On imagine facilement que cette Vaste Intelligence qui est à l’origine de toute cette sublime création avait prévu nous doter de systèmes pour tirer le maximum du vivant pour nous alimenter, nous soigner; pour nous aider à produire l’énergie dont nous aurions besoin pour bouger, nous déplacer, travailler…
Les aléas de la transformation
Partant de cette observation, on peut déduire que notre système digestif a été conçu pour digérer et métaboliser les aliments tels qu’ils ont été créés à l’origine. Et donc, plus un aliment a été transformé, plus la forme sous laquelle nous le consommons est éloignée de sa forme originale et plus il a perdu au fil du temps des éléments qui auraient été essentiels à sa digestion et donc à notre santé : vitamines, minéraux, enzymes, fibres, etc. C’est une simple question de gros bon sens.
Piste à suivre : consommer les aliments sous leur forme la plus naturelle possible. Plus un aliment est transformé, moins il est bon pour la santé. Quand la liste des ingrédients inscrits sur une étiquette fait plus de trois pouces de long, ça dit tout!
Biologique? C’est logique!
Ici aussi le gros bon sens parle de lui-même. Tous les produits chimiques utilisés dans la culture où la production des aliments se retrouvent dans notre corps. Pas sure que le Roundup, les pesticides ou les OGM existaient à l’époque des chasseurs-cueilleurs. Nous ne sommes assurément pas outillés pour les digérer. Ils vont donc s’accumuler, ce qui va demander beaucoup d’énergie à notre corps pour les éliminer. Le foie, la peau et les reins seront les premiers atteints.
Piste à suivre : Oui, les produits biologiques sont – pour l’instant – plus chers que leurs équivalents non biologiques. Mais pas tous! Ça vaut vraiment la peine de comparer! Et plus nous serons nombreux à en consommer, plus les prix vont diminuer. Commencez par un seul aliment, puis ajoutez-en un autre…
Par où commencer?
Commencez par le changement qui sera le plus facile à apporter pour vous. Vous êtes la seule personne à le savoir! Une fois cette nouvelle habitude bien intégrée, allez-y pour un deuxième changement. Dites-vous une chose… Votre corps saura immédiatement détecter les bienfaits des nouveaux choix que vous aurez faits et il saura vous remercier à sa manière : meilleur sommeil, plus d’énergie, moral à la hausse, symptômes à la baisse. Donnez-vous du temps.
L’expérience l’a prouvé… Prenez un verre d’eau boueuse et ajoutez une goutte d’eau pure chaque minute. Viendra un temps où le verre ne contiendra plus que de l’eau pure. C’est exactement la même chose pour notre santé. Si minime puisse être le changement que vous allez apporter, ce sera un gain de plus pour votre santé. Simple question de gros bon sens!
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article