Enfin, j’essaie… Chaque fois c’est un nouveau défi, mais je ne lâche pas.
Pourquoi avoir autant de misère juste à dire non quand notre situation ne nous permet pas de dire oui? Comment se fait-il que le problème de l’autre devienne subitement le nôtre?
Peur de faire de la peine, peur d’être rejeté, peur de perdre… on ne sait pas trop quoi, mais on a peur quand même; peur de déplaire, peur de se faire dire non la prochaine fois… En voulez-vous des peurs, il en existe encore plus que ça!
On comprend pourquoi les faux-oui ont une telle emprise sur notre vie!
Ici, c’est comme pour n’importe quel réflexe que l’on veut changer. Au début on n’est même pas conscient qu’on le fait. Ensuite on se voit le faire, ce qui est déjà un pas. Puis on sent qu’on va le faire, mais c’est plus fort que nous, on le fait. Puis, on apprend à voir venir le coup et on commence à se positionner.
C’est ainsi que, de fois en fois, on peut coder de nouvelles données dans notre cerveau et faire en sorte qu’il ne gèle pas la prochaine fois que la situation se présente.
Quand on y pense, c’est l’exercice de centration par excellence. Comme Lucky Luke qui tire plus vite que « son ombre », on doit apprendre à se connecter plus vite à notre lumière qu’à « notre ombre » (lire ici nos peurs) pour réussir à ne pas disjoncter et rester bien centré! Et, à force de se pratiquer, on va finir par rester connecté peu importe ce qui pourrait arriver.
Au fond, les faux-oui ont aussi leur utilité!
Fini les faux-oui...
29 décembre, 2017