Lorsque nous nageons en pleine tempête et que nous ne parvenons pas à en voir poindre le moindre indice pour nous indiquer une quelconque direction à prendre, il est frustrant d’entendre pour toute aide que la réponse est en nous.
Par Sylvie Ouellet, Auteure et conférencière
Pourtant, les bons samaritains qui nous rappellent cette grande vérité ne parlent pas du tout à tort et à travers. Tapie au fond de notre être, la solution tant espérée n’attend qu’une rencontre de cœur pour se dévoiler.
Tenir tête
Mais dans ces moments où, comme par magie, nous aimerions que le génie intérieur soit tout ouïe – et surtout « tout oui » – on dirait qu’il fait la sourde oreille à nos demandes et qu’il reste muet à nos multiples tentatives de l’interroger. Pourquoi nous tient-il ainsi tête? En fait, c’est plutôt nous qui sommes trop dans notre tête.
En restant dans notre tête, nous perdons le fil de la communication avec cette sagesse en nous. Nous n’avons pas à nous inquiéter de l’ouïe de notre génie ni de sa capacité à nous répondre. Il faut d’abord se préoccuper de ce qui trouble notre capacité à l’entendre, notre réceptivité. Stress, émotions, perceptions limitées, croyances, attentes représentent les sources de brouillage les plus fréquentes lorsque nous cherchons une direction. Que faire alors lorsque nous sommes envahis par le discours ahurissant du mental?
À la conquête des trésors du cœur
Une légende hindoue raconte qu’il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maitre des dieux, décida de leur enlever leur pouvoir et de le cacher à un endroit où l’être humain ne penserait pas de la chercher : dans son cœur.
Pourtant, de génération en génération, on nous a éduqués à nous mettre du plomb dans la tête, voulant ainsi nous inculquer un principe de survie. Mais la vie, elle, ne se contente pas d’exister. Elle doit être pleinement vécue pour que nous puissions en découvrir toute la richesse. Telle une ruée vers l’or, seul celui qui possède la carte pourra suivre l’itinéraire et ultimement troquer le plomb pour de l’or.
Alors comment retrouver notre chemin pour ne plus jamais nous perdre de vue?
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article