Aller au menu principal Aller au contenu principal

ÉDITO : Maitre de Ma vie Disciple de la Vie

ÉDITO : Maitre de Ma vie Disciple de la Vie

On a le choix… Rester esclave de toutes les croyances, habitudes et conditionnements qu’on a acquis, mais, en contrepartie, on devra abdiquer sur notre droit d’exprimer pleinement qui on est. Est-ce confortable? Pas toujours. Peut-on être heureux? Le bonheur? Mais ça n’existe pas!

Semblerait que oui! En tout cas, c’est ce qu’affirment toutes les personnes qui ont choisi de passer de l’esclavage à la maitrise de leur vie; un pari en apparence risqué, mais acclamé à l’unanimité! Alors, vous choisissez...

Choisir l’esclavage…
Ça, c’est la solution facile. Aucun effort à faire. J’ai juste à remettre mes vieilles pantoufles et, jour après jour, me lever à la même heure, manger les mêmes aliments, emprunter les mêmes chemins pour aller aux mêmes endroits, regarder les mêmes émissions sur la même chaine, rencontrer les mêmes problèmes, me coucher à la même heure en me posant la même question : « Pourquoi ça va si mal dans ma vie? » 

Choisir la maitrise…

Alors là, ça demande un p’tit effort! Plutôt que de vivre en « sécurité » dans la servitude de mes habitudes, je choisis de me laisser porter par la Vie. En contrepartie, je prends le risque de rencontrer l’inconnu à tous les coins de rue...

Je vous entends déjà trembler de l’intérieur : « L’inconnu? Mais ça fait peur!! » Ça, c’est l’histoire qu’on nous a racontée pour mieux nous contrôler. Voici une autre histoire, celle racontée par Richard Bach dans son livre Illusions, Le messie récalcitrant.

Il était une fois…
C’est l’histoire d’une communauté qui vivait sous l’eau, au fond d’un immense fleuve de cristal, où chaque habitant se cramponnait à sa roche en résistant au Courant. L’un d’eux ne voyant plus l’utilité de se cramponner, se mit à questionner sa communauté : « On résiste tous au Courant, mais est-ce que quelqu’un sait où il va? » Personne ne savait…

« Alors pourquoi s’accrocher à une roche? Qu’est-ce qui se passerait si on la lâchait? » Alors, terrifiés, ils se mirent tous à crier : « Ne fais jamais ça! On nous a toujours dit que c’était très dangereux. C’est la mort qui t’attendrait. »

Mourir d’ennui? Non merci!
Déçu des réponses obtenues, et préférant risquer de mettre fin à sa vie plutôt que de mourir d’ennui, il a lâché prise et le Courant l’a aussitôt emporté. Après s’être heurté sur quelques rochers, et voyant que par peur il ne s’était pas raccroché, le Courant l’a soulevé à la surface des eaux où, enfin, il a pu voir où Il le conduisait!

Il s’est aussitôt retourné pour dire à ses amis : « Lâchez votre roche ! Vous n’allez pas mourir… Au contraire, vous allez commencer à vivre! » Mais tout le monde criait : « Ô! Un messie! Sauve-nous messie! Sauve-nous! » Il a eu beau leur dire qu’il était comme eux et que tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de lâcher prise, mais ils criaient tellement fort qu’ils n’ont rien entendu. Le Courant l’a alors porté vers la vie qui l’attendait. Fin.

La Vie sait…
La Vie, dans laquelle baigne notre vie, est un vaste courant d’énergie bienveillant dont l’Intelligence dépasse largement notre entendement. Bien qu’on ne puisse pas saisir la « mécanique quantique » qui sous-tend son fonctionnement, Elle sait mieux que nous ce qui est vraiment bon pour nous, et c’est ce vers quoi Elle veut nous diriger si on se laisse porter.

Alors quand notre vie se met à trembler, inutile de s’accrocher, lutter ou tenter de contrôler… La Vie va tout faire pour nous extraire de nos comportements mortifères. Pour Elle, il n’est pas question que nous ne vivions qu’à moitié. C’est l’entièreté de notre vie qu’elle veut nous voir embrasser.

Se laisser porter
Est maitre de sa vie la personne qui reconnait son Maitre dans la Vie, cet océan d’Amour infini où, la seule chose à laquelle on doive s’accrocher, c’est la certitude absolue que nous sommes divinement guidés et que, chaque défi rencontré est l’opportunité de nous rapprocher toujours plus de qui on est.

Allez! Lâchez votre roche! Vous n’allez pas mourir. Au contraire, vous allez commencer à vivre!

 

Lucie Douville, Éditrice

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

Plus d'articles