L’être humain se définit principalement par son travail, son poste, son titre, sa carrière… Le milieu de travail occupe ainsi une place prépondérante dans notre vie. C’est l’endroit où nous voulons être acceptés, intégrés et reconnus pour nos compétences; celui où nous voulons progresser tant sur le plan des responsabilités que des conditions de travail. Et pour ce faire, nous fonçons à toute allure dans la performance en visant l’excellence, voire la perfection.
Par Marie-Claude Michaud, Consultante en leadershit et analiste organisationnelle
Depuis de nombreuses années, la notion de performance est au cœur des entreprises de tous genres que ce soit pour survivre, se démarquer, faire des profits, être les premiers ou supplanter la concurrence.
Lorsque les réussites sont vécues, les leaders ressentent une poussée d’adrénaline telle une drogue qui les stimule à vouloir plus, à aller plus loin, et ils entrainent avec eux leurs employés à faire toujours plus avec moins.
Des humains à bout de souffle
Au cœur de cette machine, les employés s’investissent, s’adaptent tant bien que mal à ce rythme sans cesse croissant. Une cadence qui s’accélère et l'accent mis sur la performance ont certes belle allure lors de la présentation des chiffres de rendement, mais ces conditions créent, à la longue, un environnement de travail qui use profondément l’essentiel dans les organisations : les êtres humains.
Le nombre de personnes qui tombent en arrêt de travail pour épuisement ou dépression n’a cessé d’augmenter au cours des dernières années et il en est de même avec l’augmentation du taux de problèmes en santé mentale. De nombreux leaders et employeurs se retrouvent impuissants face à cette réalité. Que faire alors…
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