« Toc! Toc! Toc! » « Qui est là? » « C’est Saint-Pierre. Je viens vous annoncer que votre vie est terminée! » « Ô non!!! Pas question… Je peux vous payer pour la conserver! »
Vous, combien seriez-vous prêt à payer pour conserver votre vie?
Ça n’a pas de prix!
On s’entend tous pour dire que le prix serait tellement élevé que personne ne pourrait le payer. Mais si on parle ici de notre vie, en réalité c’est de notre corps dont on devrait parler, car, sans lui, pas de vie!
Alors j’ai une question qui me turlupine depuis des années… Si le corps est SI important, pourquoi n’est-il pas LA priorité des priorités en matière de santé, d’éducation, de gouvernance? Connaitre tous les rouages du corps humain devrait faire partie des matières premières qui sont enseignées de la prématernelle jusqu’à l’université!
Apprendre à penser autrement
Savoir lire, écrire ou compter c’est bien, mais ça n’empêche pas les taux de diabète, d’obésité, d’hyperactivité ou d’anxiété d’augmenter année après année chez des enfants de plus en plus jeunes. Cette situation devrait nous préoccuper au plus haut point autrement qu’en pensant en termes de médicaments! Ça, c’est un peu comme de vouloir éviter que l’évier ne déborde sans fermer le robinet.
Renverser cette situation passe par l’éducation : comment fonctionne le corps humain, quels sont ses véritables besoins, comment les combler; quels rôles jouent nos émotions et nos pensées, comment bien les utiliser; comment reconnaitre et bannir tout ce qui pourrait nuire à notre santé.
Fortifier notre immunité, pas l’inverse
Si seulement à la maternelle nous avions appris que notre immunité c’est LA clé, que c’est un château fort qui a besoin des bons soldats pour nous protéger, jamais il ne nous serait venu à l’esprit d’affaiblir notre armée en consommant des aliments trafiqués, colorés, raffinés, transformés, honteusement sucrés et encore moins génétiquement modifiés.
Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi l’industrie a le droit d’inonder le marché de produits nocifs pour la santé en toute impunité. Nos dirigeants auraient-ils choisi de porter le masque de la témérité?
Réglez ça à ma place…
On traite souvent le corps comme une « machine » qui, lorsqu’elle se « brise », va vite se retrouver entre les mains d’un « spécialiste » pour qu’il règle le problème à notre place, sans même que nous pensions à fermer le robinet pour éviter que notre état ne puisse dégénérer.
On porte une attention méticuleuse à la qualité de l’essence qui entre dans notre voiture et, assis dans cette même voiture, on va au service à l’auto pour commander un trio… On ne pousse pas l’accélérateur pour ménager le moteur, mais on fait des semaines de 80 heures, le stress au plafond, et la nuit, on compte des moutons. Y’a quelque chose qui ne tourne pas rond!
C’est à moi de jouer!
Selon vous, est-ce logique qu’à la quincaillerie on nous vende des produits de qualité pour nous permettre de réparer ce qui s’est brisé, mais qu’on retrouve à l’épicerie des aliments dont certains peuvent littéralement nuire à notre santé? Pour moi ça n'a aucun sens! C’est comme si on nous vendait des pièces de robinetterie déjà perforées.
Morale de cette histoire? Si je tiens à ma santé, je dois la protéger! Comment? En mettant à profit mes connaissances, mon intuition et mon ressenti; en cultivant des pensées positives et des valeurs altruistes; en étant à l’écoute de mon corps et des signaux qu’il pourrait m’envoyer; en restant bien informée et en ne faisant que des choix qui ont vraiment du sens pour moi.
Investir au bon endroit
Même si la Vie n’est pas toujours facile à vivre, même si on rencontre parfois des obstacles en apparence insurmontables, nous devons avoir la certitude absolue que nous avons toutes et tous, en nous, accès à des ressources extraordinaires qui valent tout l’or du monde. En investissant dans notre immunité et dans les valeurs qui sont au cœur de notre humanité, c’est la victoire assurée pour l’éternité!
« Toc! Toc! Toc! » « Qui est là? » « C’est Saint-Pierre… Oups, excusez ma maladresse, je me suis trompé d’adresse. »
Lucie Douville, Éditrice
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article