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Laurent GOUNELLE: Sans ma personnalité, qui suis-je? Tout simplement Moi!

Laurent GOUNELLE: Sans ma personnalité, qui suis-je? Tout simplement Moi!

« Connais-toi toi-même ». C'est la clé de tout! Se connaitre soi-même pour comprendre nos fonctionnements, pour comprendre en quoi notre vision de nous-mêmes et de la vie est biaisée afin de pouvoir se libérer et vivre pleinement, dans notre essence, être soi-même et surtout apprendre à écouter son coeur, ce qui est pour moi la clé de la Voie.  Laurent GOUNELLE

Par Lilou Macé, Vidéoblogueuse et auteure

 

Comment sait-on qu'on est sur le bon chemin?
C'est purement une sensation. On sait qu'on est sur le bon chemin, c’est tout! C'est un ressenti. On sent qu'on est à sa place, tout simplement. On connait une paix intérieure, un bienêtre. On fait confiance à la Vie. Il y a de l'espoir... 

C'est du bonheur ça!
Oui, complètement. Pendant 15 ans, je me suis formé, je suis allé à la rencontre de personnes qui pouvaient me nourrir et ces 15 années ont été 15 années de bonheur. Avant même d'avoir avancé, d’avoir gagné en maturité ou en sagesse, le simple fait d'être sur le chemin était la source d'un enthousiasme inconnu jusque-là. 

Quel chemin doit-on suivre quand tout s’écroule autour de nous, qu’on perd tous nos repères?
Chacun doit trouver son propre chemin. Je pourrais dire quel a été le mien, mais il ne serait pas forcément pertinent pour d'autres. C’est l'avancée vers l'éveil, la sagesse. C’est le travail d'une vie. On doit avoir à l’esprit que le but est de se libérer de son égo pour se tourner vers soi, tourner son regard vers l'intérieur; faire une introspection, travailler sur soi. Trop souvent on ne sait même pas qui on est. 

Tu parles de changer notre regard. Comment faire ce pas?
Il faut comprendre que notre vie, et surtout la façon dont nous voyons la vie, les autres, dont nous nous voyons nous-mêmes, tout ça est biaisé par le filtre de notre personnalité. Notre personnalité agit un peu comme une paire de lunettes à verres déformants, mais on ne sait pas que les verres sont déformants. Moi, par exemple, quand j’avais 30 ans, j’étais pétri de peurs et j'avais des croyances que le monde est dangereux, qu’il y a des dangers partout, qu’il faut que je me méfie de tout : des gens, des virus, des microbes, des araignées, des serpents, enfin de tout ce qui me faisait peur. Mais je ne savais pas que c'était une vision tendancieuse de la vie, je voyais vraiment le monde comme étant dangereux? 

C’était comme une prison?
Notre personnalité est là depuis notre venue au monde. Il y a une fonction dans notre personnalité qui nous permet de nous adapter au monde et, quand on est pétri de peurs, notre personnalité nous permet de développer des stratégies pour nous protéger et trouver un certain équilibre. 

Ça nous rassure, mais en même temps ça nous prive de notre liberté.
Ça nous prive de notre essence. On n'est pas qui on est. On ne se connecte pas à soi-même. Chacun va avoir, au cœur de sa personnalité, une problématique qui va biaiser sa réalité. Il n'y a pas une personnalité meilleure qu'une autre, mais on doit s'en libérer, car trop souvent la personnalité est ce qui nous éloigne de nous-mêmes.

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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