Toute vie humaine est une suite de transitions, de « bonjour » et « d’adieu ». Nous créons des liens, nous les renforçons, puis vient le jour où nous devons les couper. Si c’est vrai pour les choses, les évènements, les lieux, la santé et pour tout ce qui nous entoure, c’est aussi vrai pour les personnes. Tous ceux qui sont entrés dans notre vie en sortiront un jour, ou c’est nous qui les quitterons.
Par Rosette Poletti, Auteure et conférencière
La vie est une suite de transitions à vivre. Certaines sont souhaitées, car elles font partie du plan de vie : quitter ses parents, se marier, devenir soi-même parent, commencer un nouveau travail, changer de lieu de vie…
D’autres transitions, inévitables, sont plus douloureuses à vivre : les ruptures, les divorces, les maladies graves, la mort d’êtres aimés ou de proches. Toutes les transitions amènent avec elles un processus de deuil à parcourir. Elles nous convient à dire : « adieu ».
« Adieu », un petit mot difficile à prononcer
Certaines transitions sont de véritables séismes émotionnels, toute la personnalité est bouleversée, l’équilibre psychologique est rompu. Ce bouleversement peut être accompagné d’une grande souffrance. Alors, comment faire face? Comment survivre? Comment trouver des repères dans cet océan émotionnel houleux?
Dire adieu, c’est parcourir ce que l’on nomme le chemin du deuil, c’est avancer pas à pas en prenant le temps nécessaire pour, doucement, se reconstruire.
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article