Quand nous nous sentons à l’étroit dans nos journées et impuissants à tout gérer; quand nous avons le sentiment qu’il y en a trop et que ce « trop » est en train d’empoisonner toute notre vie, il est bon de changer d’attitude et de considérer notre temps avec bienveillance.
Par Christine Lemaire, Coach en aménagement du temps
La bienveillance, comme son nom l’indique, veille à nous faire du bien. Le regard qu’elle porte sur notre vie est, d’emblée, respectueux.
C’est un regard qui observe sans juger, un regard attentif qui cherche à comprendre nos malaises, identifier les émotions qui nous assaillent face à notre temps et prendre conscience de l’énergie dont nous disposons, ici et maintenant.
Performe ou quitte…
Dans notre société moderne, les ressources, les nôtres comme celles des autres ou de la planète, sont traitées avec intransigeance. Elles doivent « donner des résultats » et « offrir un bon rendement ». Nous devons constamment grimper, courir et vaincre. Car c'est bien connu : « qui n’avance pas recule » et « il ne faut jamais s’assoir sur ses lauriers ».
Il faut si souvent quitter sa « zone de confort », qu’il semble que nous ayons perdu le chemin pour y retourner. Un soi à gérer est avant tout un soi à exploiter.
Comment arriver sans se briser?
Contrairement à l’intransigeance qui ne veut faire aucune concession, la bienveillance cherche des compromis, des « accommodements raisonnables », des façons d’arriver sans se briser au bout de nos journées. Si l’intransigeance tient à fonctionner malgré tout, la bienveillance ne cherche pas à ignorer notre réalité du moment.
Savoir profiter du chemin
On ne le dira jamais assez : la bienveillance est plus efficace que l’intransigeance et la pression. En plus d’arriver sensiblement aux mêmes résultats, elle permet de profiter du chemin. Le temps traité avec bienveillance devient un allié, un ami. Il nous révèle ses ressources à lui et devient généreux.
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article