Aller au menu principal Aller au contenu principal

DOSSIER : La Vie, c'est mon métier, avec Marcia Pilote

DOSSIER :  La Vie, c'est mon métier, avec Marcia Pilote

365 jours, 365 chances. 365 rendez-vous avec soi, avec sa vie, avec la chance d’en faire une aventure extraordinaire; 365 chances de se réinventer, d’innover, de rêver, de remplacer ce qui ne va pas par ce qui pourrait mieux aller, de semer ce qu’on voudrait voir pousser. 365 chances d’être qui je suis un peu plus chaque jour…

Par Sylvie Lauzon, Journaliste

365 jours, 365 chances, une invitation à transformer notre vie que nous lance Marcia Pilote, cette femme que l’on a découverte comme comédienne à l’époque de Chambres en ville, puis comme animatrice et auteure.

Aujourd’hui, Marcia nous propose de profiter de l’occasion exceptionnelle que nous avons d’ouvrir les yeux chaque matin sur une journée qui ne se représentera plus jamais dans notre vie. Vingt-quatre heures pendant lesquelles tout peut se produire ou se reproduire. Ça dépend de nous!

LES PAGES MATINALES : UN RACCOURCI VERS LA GUÉRISON
Depuis 20 ans, Marcia cultive l’art du rendez-vous avec elle-même en écrivant ses pages du matin. Trois pages d’écriture spontanée qui raconte la journée précédente, la nuit et la journée à venir. Les pages du matin couvrent une période de vingt-quatre heures, pas de quoi s’emmêler dans ses ressentis ou se perdre dans des semaines de brouhaha émotionnel.

Les pages du matin permettent de faire la lumière en soi. On y écrit librement tout ce qui nous passe par la tête, sans jugement. Il n’est pas nécessaire de les relire. Marcia le fait cependant lorsqu’elle traverse une épreuve. Elle y retrouve alors les traces de la difficulté en construction. Ça lui permet de mieux comprendre et de mieux voir venir la prochaine fois.

« Les pages du matin représentent pour moi un raccourci vers la guérison. Ce que tu écris automatiquement sans réfléchir ou juger ramène nécessairement au passé. Le passé est toujours dans notre présent. Souffrir, c’est être encore attaché à une blessure du passé, une blessure d’enfance. Tout ça est mathématique. Ce ne sont pas les faits qui importent, c’est ce qu’ils nous font. Cette phrase me sert tous les jours. D’accord, tu t’es engueulé avec un collègue de travail. Il a dit ceci, tu as réagi comme ça. La seule question qui importe est : qu’est-ce que ça t’a fait à toi? Tant qu’on est dans l’anecdote, on ne visite pas le cœur de la blessure. Une fois nommée et comprise, on libère la peine. On se connait davantage. On est plus libre. »

15 MINUTES POUR SE RETROUVER CHAQUE JOUR
Aujourd’hui, la vie est prenante. On valorise le tourbillon au détriment du calme. On oublie que la Vie a une vue d’ensemble. Le secret de Marcia : prendre rendez-vous quotidiennement avec soi-même. « Tous les jours, faites-vous la promesse de prendre 15 minutes de votre temps pour trouver le silence, pour vous retrouver. On ne peut pas entendre ses intuitions si on ne prend pas rendez-vous avec soi. »

JE SUIS HEUREUSE D’ÊTRE EN VIE
« Dans chaque main, on a en tout temps un soufflet et une chaudière remplie d’eau. On a le choix. On éteint ou on allume. Les gens autour de nous peuvent aussi nous allumer ou nous éteindre. Quand vient le temps de parler de nos projets, il est très rare que notre entourage souffle dessus. Souvent, ce sont ceux qui nous aiment le plus qui deviennent des éteignoirs. Il faut être conscient de ce qui se passe autour de soi au lieu de se dire que les problèmes ne viennent que de nous. On doit parfois faire des choix déchirants. On ne peut pas donner du temps aux personnes qui nous éteignent simplement pour ne pas leur faire de peine… »

VIVRE EST UN PRIVILÈGE
« Tous les matins, quand je me lève, je suis contente de savoir que je suis toujours en vie. Même malade ou en peine d’amour, vivre est un privilège et j’en suis reconnaissante. Je porte en moi cette espèce de gratitude. Depuis longtemps, chaque soir, je consigne les gratitudes de la journée. Plus tu cultives cet état de gratitude, plus tu reçois et moins tu portes attention au négatif. Je vis aussi des affaires moches tous les jours, mais je choisis de fixer mon attention sur les bonnes. »

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

Plus d'articles