Telle était la dédicace que m’avait faite la Dre Èvelyne Bordua-Roy lors du lancement de livre auquel je venais d’assister, livre consacré à l’alimentation cétogène. Si tout commence par « un » choix, encore faut-il être bien informé pour faire « ce » choix, surtout quand notre santé, aussi bien physique que psychologique, est en jeu!
Par Lucie Douville, Éditrice
La question à nous poser est donc la suivante : Sommes-nous vraiment bien informés?
Une bible à ne surtout pas contester
Saviez-vous que le fameux Guide alimentaire canadien, bible incontestable selon les dires de « l’élite » en nutrition et en diététique, a plus de 75 ans aujourd’hui? Et, malheureusement, qui ose remettre en question sa pertinence se verra passible de poursuite par les corporations des dites-élites.
Oui, ce guide se sera modifié au fil des années, mais avec les nouvelles avancées scientifiques, en fait celles qui ne sont pas financées par les différents lobbys de l’alimentation, ce guide est-il parfaitement à jour? Sa guidance peut-elle nous permettre d’accéder à une santé optimale? Personnellement, permettez-moi d’en douter.
Quand on n’obtient que de « maigres » résultats…
J’ai fait un DEC en diététique il y a de nombreuses années de cela. Par respect pour mon âge, je ne ferai pas le calcul. (rire) J’ai travaillé en milieu hospitalier pour ensuite m’associer à une équipe, en clinique privée, où l’on rencontrait des personnes qui, entre autres, espéraient perdre du poids.
Le mot « espéraient » est ici méticuleusement choisi, car malgré le fait que toutes les calories étaient religieusement comptées, que le Guide alimentaire était respecté, la perte de poids, elle, manquait cruellement à l’appel. Oui, au début elle se pointait le bout du nez, mais au bout de quelques mois à peine, elle nous faisait un pied de nez.
On avait tout faux
Devant ces échecs répétés, on se disait que si le calcul des calories et le choix des aliments étaient appropriés, c’était surement la personne qui avait succombé à la tentation en replongeant dans ses vieilles habitudes. Nous, on avait la conscience tranquille…
Mais à force de cumuler échec après échec, la conscience finit par vaciller. Qu’est-ce qui clochait? Aurions-nous toutes et tous induits en erreur?
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article