Malgré tous ces avantages, mon âme me fait signe qu’il est temps de passer à autre chose. Mais ce n’est pas une décision facile. J’aime ce que je fais. Je n’ai pas de mari à la maison pour le soutien financier. C’est donc toute une décision à prendre. Même si j’ai toujours été bien guidée, c’est tout un tsunami qui vient de se produire à l’intérieur de moi. J’ai avalé quantité de sel et d’eau de mer dans le processus.
Par Josée Legault, Massothérapeute et praticienne en soin chamanique
Depuis toutes ces années, quand arrive le mois de février, c’est l’effervescence au sein de mon institution financière. Comités, conseils à l’interne, réunions et paperasse s’accumulent toujours plus. De quoi me faire encore plus de cheveux gris que ceux déjà présents sous ma teinture.
Mais moi je sais…
Je sais gérer les priorités car je ne suis pas novice dans ce domaine. Les journées commencent tôt et se terminent tard. Quand j’arrive à la maison, sitôt la tête sur l’oreiller, je m’endors même s’il n’est que 19 heures. Et hop, c’est reparti pour le lendemain. J’aime le travail bien fait. Je suis une professionnelle. Il n’est pas dans ma nature de tourner les coins ronds. Et chaque année, quand vient le temps des bilans, je me dis WOW, une autre année où on a su relever le défi.
Ça fait plusieurs années que je me dis ça et le travail ne va pas en se simplifiant, au contraire. Avec tous les scandales financiers, nous avons mis en place des mécanismes de surveillance, de vérification et de conformité. Mais tout ça génère encore plus de paperasse, car les banquiers adorent la paperasse. Il est donc normal de ressentir de la fatigue. Mais Dieu merci, je récupère rapidement… d’habitude. Mais plus maintenant. Pourquoi donc?
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