Chez les Maasaï, tout est cercle, de leurs villages à leurs bijoux en passant par l’ensemble de leurs rituels. On devient une personne à part entière, épanouie et heureuse de vivre, le jour où l’on réussit à s’insérer tout entier dans son propre cercle, ou plutôt le jour où l’on réussit à intégrer les leçons des quatre cercles.
Par Xavier Péron, écrivain, coach de Vie, conférencier international
J’ai voulu dévoiler pour la première fois en Occident la force toute simple des quatre clés, que les Maasaï appellent « cercles », que ce peuple premier emblématique d’Afrique m’a « enseignées » dès l’enfance et que je mets en application avec succès dans mon quotidien depuis plus de cinq ans.
Apprenez avec moi à vous poser, à respirer, à ne rien faire et, en devenant posé, léger, vous vous apaiserez.
PREMIÈRE CLÉ, PREMIER CERCLE « Rechercher le Bon Ordre » – « Aingoru Enkitoo »
Rechercher le « Bon Ordre » pour les Maasaï, c’est être pleinement conscient de renouveler son osmose avec soi-même, avec la nature, dès que menace une baisse d’énergie susceptible d’engendrer un chaos intérieur. C’est faire silence pour franchir la porte de sa dimension inconnue, se rencontrer au meilleur de soi-même et rencontrer au sommet « Enk’Aï », le Grand-Tout.
DEUXIÈME CLÉ, DEUXIÈME CERCLE « Être dans la Joie » – « Encipaï »
Si l’on n’a pas la Joie en soi de manière inconditionnelle et sans calcul, on ne peut guère évoluer vers le Bonheur. Les Maasaï appellent respectueusement la Joie : « Encipaï ». Selon eux, c’est l’expression la plus pure de l’Amour, source de toutes choses. Toujours selon eux, il suffit de se mettre en disponibilité, en harmonie avec notre cœur pour libérer l’énergie créatrice qu’il produit à chaque instant. Imaginez un peu tout l’amour, toute la joie en forme de cœur humain, le vôtre. Il n’y a qu’à puiser dedans, c’est gratuit !
TROISIÈME CLÉ, TROISIÈME CERCLE « Accepter les difficultés » – « Osina Kishon » ou la Souffrance-Don
Nous amorçons maintenant un début d’acceptation de cette loi de l’existence incontournable selon laquelle il est contraire à notre évolution de ne jamais rencontrer d’obstacles sur notre chemin. La difficulté existe pour nous rendre compte de l’authentique sens de la vie humaine. Chaque moment de la vie est un acte de foi. Car dans la vie, il n’y a que des contraires, mais sachez que ceux-ci ne sont pas antagonistes, mais complémentaires.
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article