LES GRANDS ENTRETIENS
De timide à courageux Une simple question d'amour de soi
Rencontre avec David Laroche
Quand je monte sur scène, je ne suis pas en mode « pensée positive » en me disant que je ne ferai aucune erreur, que je vais être parfait, confiant, à l'aise Non, je me dis : « Quoi qu'il arrive, ce sera parfait pour moi. » David Laroche
Par Mélodie Sachs, Journaliste et auteure
Coach, conférencier international et formateur français, David Laroche a fait du développement de la confiance en soi, de la communication et du leadership ses champs de prédilection. Ancien timide, il a trouvé les moyens de changer sa vie et d'aider des milliers de personnes qui voulaient changer la leur. En toute authenticité, il partage aujourd'hui avec nous sa vision et les clés qui lui ont permis de développer sa confiance et d'avoir le courage d'être qui il est.
Tu as encore des moments de doute, où tu n'es pas au top; tu as des ratés et tu le dis. On reste toujours un être humain
Oui et c'est ce qui est extraordinaire. J'adore la vulnérabilité. Pour moi c'est un paradoxe. Au moment où tu embrasses cette partie « faible » de toi, qui est vulnérable, qui a peur, qui ne sait pas si elle va faire des erreurs. Là où ton cur explose, tu goutes à la vraie confiance.
Pour moi, le plus beau jour de notre vie c'est quand on réalise que les parents qu'on a eus, ou qu'on n'a pas eus, que le corps qu'on a, ou qu'on n'a pas, tout est parfait pour nous. Quand tu te lèves le matin et que tu te dis « mes parents, comme ils ont été, avec leurs présences et leurs absences, avec ce qu'ils ont dit ou pas dit, fait ou pas fait, ils ont été parfaits pour m'aider à faire de moi qui je suis aujourd'hui, ce qui me permet de faire ce que j'ai envie de faire ». Quand tu touches à ça, tu es invincible et tu arrêtes de vouloir être quelqu'un d'autre. Ça donne envie de mettre ça au service de l'humanité, d'en faire une fondation, un livre, un business, peu importe. Tu réalises que tout a été et tout sera toujours parfait.
Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article