Combien de fois, dans votre vie, vous êtes-vous entendu dire : «Je l’savais…» après avoir eu la preuve que la personne que vous pensiez X était bien X et non Y comme elle essayait de le faire paraitre!
Ou encore que le projet que l’on voulait vous vendre comme étant «Le projet du siècle» ne l’était finalement pas, comme vous l’aviez ressenti dans les premières secondes de la présentation du dit-projet…
Morale de cette histoire? Nous devons apprendre à être comme Lucky Luke, plus vite que notre mental, car tout se joue dans une fraction de seconde, et sitôt cette fraction de seconde passée, le mental commence à nous raconter toutes sortes d’histoires qui vont nous embrouiller aussi surement que la roche lancée sur l’eau miroitante d’un lac va en brouiller la surface.
Ce n’est donc pas une question de capacité, car la première impression est un outil auquel nous avons tous accès. C’est une question de rapidité et de disponibilité. Comme un bon scout, on doit toujours être prêt!
En fait, je compare souvent le contenu d’une première impression au contenu de nos rêves. Quand on commence à s’éveiller le matin, on est souvent en train de vivre une histoire dont le contenu va s’envoler au fur et à mesure que nous allons ouvrir les yeux.
Mais parlez aux personnes qui ont appris non seulement à se souvenir de leurs rêves, mais aussi à les décoder! Avec de la pratique, c’est tout simplement fascinant de les entendre raconter jusque dans les moindres détails tout ce qu’ils ont vécu, et surtout, de voir toutes les clés que contenait ce rêve pour les aider à mieux vivre leur vie.
Eh bien c’est la même chose pour la première impression, porte-parole de notre intuition! Si on apprend à lui porter attention et à suivre ses indications, plus jamais on n’aura à dire, après coup, «J’le savais…» car dorénavant, on dira «Je sais».
Méfiez-vous de la premmière impression...
29 décembre, 2017