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COEUR À COEUR: En Quête de sens

COEUR À COEUR: En Quête de sens

« En quête de sens » : un voyage au-delà de nos croyances
Rencontre avec  Marc de la Ménardière

« Il y a toute la conscience qui s'éveille dans le sens de la communauté, du bon, du bien, du beau et de la solidarité. Ce qui nous unit, c'est beaucoup plus fort que ce qui nous divise. La conclusion du film, c'est nous... Il existe une sagesse universelle à laquelle on peut se connecter. Est-ce qu'on va choisir d'évoluer en tant qu'humain ou si on va rester simplement des consommateurs? Voilà une bonne question à se poser. » Marc de la Ménardière

Par Lilou Mace, Vidéoblogueuse et auteure

Aujourd'hui je suis heureuse de vous présenter Marc de la Ménardière, coproducteur du film En Quête de sens. La recette de cette aventure? Six mois de voyage, 29 interviews, quatre phases de doute, 103 fous rires et un film 100 % indépendant! Allez On tourne!

Le film nous permet de réaliser à quel point on est déconnecté sur le plan de la consommation.
Vraiment Dans le film, on voit des gens qui vivent un alignement parfait entre ce qu'ils pensent, ce qu'ils disent et ce qu'ils font. Ils sont lumineux! Ils sont rendus tellement loin sur ce chemin-là qu'une seule phrase peut t'éveiller. Ce sont des gens qui ont un parcours de vie différent. Ils ne parlent pas de concept intellectuel, ils parlent à partir de leur expérience et c'est ça qui nous touche, ça ouvre le cur.

Pour Satish Kumar, par exemple, le réchauffement climatique n'est pas le problème, c'est un symptôme du problème. Le réel problème vient de notre conscience, de cette idée qu'on est séparé de la nature, qu'on en est déconnecté. Pour eux c'est clair Ça fait quatre-milliards d'années qu'il y a une vie qui s'organise et qu'il y a une forme de coopération qui existe et à laquelle on est connecté. C'est ça que nous dit la physique quantique aujourd'hui. On est un tout interdépendant, interconnecté. C'est aussi ça que nous disent les spiritualités indiennes ou bouddhistes. Et si on ne revient pas à ça, on ne pourra pas résoudre les problèmes qu'on a créés.

La société actuelle ne nous invite pas à revenir à ça?
Non! Tout est fait pour qu'on soit déconnecté de la nature, de notre nourriture, de ce qu'on achète, de la personne avec qui on échange Le premier conseil de Vandana Shiva c'est de se reconnecter à la nature par la nourriture qu'on mange : savoir d'où elle vient, qui l'a produite, se mettre les mains dans la terre. Déjà ça provoque quelque chose.

Il y a aussi tout le travail intérieur. Durant le tournage nous avons fait de la méditation, du yoga, vécu l'expérience de la hutte de sudation, enfin beaucoup de choses qui permettent de se recentrer, de toucher la profondeur de l'humain, de savoir qui on est; de voir ses blessures, d'identifier la petite voix dans notre tête, petite voix qu'on n'est pas et reconnaitre qu'il y a quelque chose qui observe la petite voix. À partir de là, tu rentres dans un autre espace. 

Version intégrale du texte dans le numéro où est paru cet article

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